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"Une bombe virtuelle" : l'action collective contre les airbags Takata élargie à de nouveaux modèles, explique l'avocat des victimes sur RTL

L'avocat Christophe Lèguevaques, qui représente des participants à l'action collective Airbag Takata, était l'invité de RTL ce vendredi. Après les Citroën C3 et DS3, plusieurs modèles des groupes Stellantis, BMW, Toyota et Volkswagen sont concernés par la procédure pénale.

Image d'illustration d'un airbag.

Crédit : MATTHIAS BALK / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Airbags Takata : Christophe Lèguevaques est l'invité de Jérôme Florin

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Juliette Vignaud & Jérôme Florin

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Le scandale des airbags défectueux Takata, qui secoue le secteur de l'automobile dans le monde depuis 2014, continue. L'action collective, jusqu’ici réservée aux propriétaires de Citroën C3 et DS3, a été élargie. Elle concerne plusieurs dizaines de modèles supplémentaires, issus des groupes Stellantis, BMW, Toyota et Volkswagen. Ni Renault, ni Peugeot ne sont concernés par l'action collective.

"On nous a demandé d'élargir (...) Nous avons reçu beaucoup d'appels et de demandes en ce sens", explique Christophe Lèguevaques, avocat au Barreau de Paris et représentant des participants à l'action collective Airbag Takata. Après la mort d'une mère de famille au volant de sa Citroën C3, le ministère des Transports a indiqué qu'au 1er octobre, près de 600.000 véhicules auraient vu leurs airbags remplacés sur les 2,4 millions concernés, soit 1,8 million de voitures encore en circulation avec ce dispositif potentiellement dangereux.

Une "anxiété permanente"

Dans le cadre des Citroën C3 et DS3, plus de 3.000 personnes sont déjà regroupées dans la procédure collective. "Elles ont été exposées à un risque majeur. Vous roulez avec une bombe virtuelle entre les mains qui peut exploser à tout moment, sans savoir si ça peut exploser", regrette Me Christophe Lèguevaques sur RTL, ce vendredi 14 novembre. "C'est ce risque, cette exposition, ce trouble ou cette anxiété permanente, qui est problématique." 

"À partir de 2014, tous les constructeurs mondiaux connaissaient la dangerosité. Ce qui est complètement anormal, c'est qu'on a continué à installer des airbags Takata jusqu'en 2019", explique-t-il, avec "une grand nombre de véhicules concernés".

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Fin octobre, une enquête pour homicide involontaire a été ouverte en Nouvelle-Calédonie après la mort d'un homme possiblement lié au déclenchement d'un airbag défectueux Takata. Avant ce décès suspect en Nouvelle-Calédonie, ces airbags ont provoqué selon le ministère des Transports 18 morts et 25 blessés - dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer.

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