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TOUT SAVOIR SUR - Parc zoologique de Paris : comment ce zoo s'est transformé en lieu scientifique incontournable
PODCAST - Le Parc zoologique de Paris fête ses 10 ans. L'occasion de revenir sur les changements survenus au cours de cette décennie et son rôle dans la préservation des espèces.
La grande volière du Parc zoologique de Paris
Crédit : MNHN - E. Blanc
On l'appelait autrefois le zoo de Vincennes et il aurait eu 90 ans cette année. Il y a dix ans, après une longue période de travaux, il a rouvert ses portes au public. Depuis, le zoo, baptisé désormais Parc zoologique de Paris a évolué. Les arbres ont poussé, 2.500 animaux y sont nés, 70 espèces supplémentaires sont arrivées.
"Beaucoup de choses ont changé. La première qui frappe le plus le visiteur, c'est le végétal. C'est là qu'on voit la puissance des architectes et des paysagistes : en 2014, ils avaient une vision à 10-20 ans. Dehors et dans les lieux clos, ça a vraiment beaucoup poussé, et puis surtout des végétaux dont on ne savait même pas qu'ils allaient avoir cette forme-là à la fin et qui changent complètement le biotope", détaille Alexis Lécu, chef vétérinaire du Parc.
Des programmes scientifiques se sont également poursuivis et ont permis d'accumuler beaucoup de connaissances sur toutes ces espèces, parce qu'un zoo, ça sert aussi à connaître les espèces pour mieux les protéger dans la nature.
Un rôle scientifique
Le Parc zoologique de Paris se distingue par son rôle scientifique, notamment dans la préservation des espèces. "Tous les zoos doivent faire de la recherche et de la conservation. Il y a un arrêté ministériel qui le dit. La seule chose, c'est que nous, on n'a pas attendu qu'il y ait un arrêté pour que ce soit dans notre ADN", explique Alexis Lécu.
Le zoo étant adossé à un établissement scientifique, de nombreuses recherches sont menées par des biologistes afin d'acquérir des données naturalistes sur des espèces dans leur milieu d'origine. L'objectif est de participer à leur protection et à leur conservation dans leur milieu naturel.
"L'acquisition de données est vraiment une pierre essentielle pour pouvoir ensuite engager tout un tas de mesures de protection. Une mise en sécurité en captivité, par exemple, si on voit que l'habitat est en train de se dégrader et que la vitesse de dégradation ne peut plus être compensée par des mesures dans le milieu naturel", détaille Olivier Marquis, biologiste au Parc zoologique de Paris.
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