La facture risque d'être salée pour les propriétaires. En 2024, des centaines de milliers de foyers vont être confrontés à une flambée de la taxe foncière. Si dans quatre grandes villes sur cinq, le prix ne bouge pas, pour les autres, la hausse est parfois à deux chiffres.
Ainsi, on constate une augmentation de 10% à Villeurbanne, 15% à Saint-Étienne, ou encore 19% à Nice. À Nancy, c'est la double peine : la ville augmente son taux de 14% tandis que la métropole fait également monter le sien de 9%,
Pour d'autres communes, il s'agit de la deuxième augmentation de la taxe foncière en deux ans, comme à Annecy. À l'époque, une hausse de 10% pour faire face à la hausse des prix de l'énergie, et cette fois, une hausse de 14% pour "financer des investissements et maintenir une qualité de service public", fait savoir la mairie. "C'était ça ou on fermait une école", a expliqué le maire adjoint.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il faut ajouter à ces hausses localisées, une augmentation de 3,9% en plus pour tout le monde. En effet, une partie du mode de calcul de la taxe est basée sur l'inflation, avec un décalage d'un an. Comme les prix augmentaient l'année dernière, la taxe grimpe cette année.
18 millions de ménages sont concernés, mais le prix de cette taxe dépend de la surface du bien, ou de la commune où vous habitez. Elle coûte en moyenne 1.000 euros cette année, soit 100 euros de plus que l'an dernier.
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