"Il sera loisible à chacun, chacune, à tous de se rendre dans les stations dans ces stations pour profiter de l'air pur de nos belles montagnes. (…) Simplement, toutes les remontées mécaniques et les équipements collectifs seront fermés au public", annonçait Jean Castex jeudi. Ces tout derniers arbitrages concernant les stations de ski ont provoqué la colère des professionnels des sports d'hiver.
Pour le président de France Montagnes et maire de La Plagne, invité sur RTL, l'argumentaire du gouvernement ne tient pas, la réouverture des pistes de ski ne peut pas alourdir la charge des hôpitaux. "Si vous regardez, certains hôpitaux commencent à avoir de la place (…) et il y a une chose qui ne tient pas, il faut se rappeler qu'à l'origine, 90% des traumatismes liés au ski sont soignés directement dans les cabinets médicaux d'altitude", explique Jean-Luc Boch.
Les stations de ski s'étaient déjà préparées à un retour des vacanciers pour Noël : "On a préparé un protocole unique, avec des tests antigéniques qui préviennent le développement d'un cluster au sein de nos équipes (…), on testait aussi nos vacanciers pour les protéger. Donc à un moment, nous dire que c'est la raison qui risque de provoquer des clusters, c'est n'importe quoi", s'indigne Jean-Luc Boch.