3 min de lecture
Maloreddus alla Campidanese
Crédit : Pinterest / ildolcecrear.blogspot.it
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Les vacances aux sports d’hiver peuvent être aussi l’occasion de redécouvrir de grands architectes. Direction Flaine en Haute-Savoie, station de sports d’hiver située entre 1.600 et 2.500 mètres d’altitude. "Flaine" qui signifie oreiller en patois savoyard, car selon une légende un géant est venu poser sa tête au creux de ce vallon pour se reposer. Et cette station a été construite par un grand architecte, Marcel Breuer, maître du Bahaus. Dans les années 60, période de croissance démographique et économique en France, on voulait populariser le ski. Marcel Breuer construit une architecture nouvelle, pas du tout dans le style local.
Marcel Breuer a l’idée de faire pré fabriquer dans la vallée des panneaux de béton et un téléphérique a été spécialement construit pour monter les équipements. Du béton en montagne, on aime ou on déteste. Marcel Breuer a privilégié des matériaux simples comme le béton brut pour les façades, la pierre locale en soubassement et trois essences de bois différentes, qu’on retrouve par exemple pour les châssis de fenêtres.
Les intérieurs sont avant-gardistes, avec à l'origine, des plafonds en béton sobre et du mobilier de Pierre Paulin, de Marcel Breuer et d’Eero Saarinen. Pour ceux qui n'aiment pas le ski, prenez le temps de lever le nez ! Les lampadaires extérieurs sont des globes de verre posés sur des poteaux en béton. On voit aussi des sculptures de Picasso ou Dubuffet au pied des pistes, car les mécènes qui ont construit la station étaient des amateurs d’art.
Aujourd’hui on vous parle de la cervalobélophilie, les collections de sous-bocks, ces sous-verres de bières qui protègent les tables de l’humidité. Apparus au milieu du 19e siècle, ils avaient une autre utilité, ils servaient de compteurs pour enregistrer le nombre des verres consommés par le client. Jusqu’en 1860, les sous-bocks étaient en faïence ou en porcelaine donc assez chers et fragiles. Ils ont très vite été remplacés par les sous-bocks en carton que tout le monde connaît aujourd’hui.
On pense bien sûr à l’une des plus grandes séries de sous-bocks français éditée par la brasserie Kronenbourg dans les années 60, la série "La Bière se dit". Cette campagne de publicité désignait le mot bière en plusieurs langues et précisait qu’en Français, cela se prononçait comme le nom de cette fameuse brasserie ! Cette série compte plus de 400 variantes !
On trouve des sous-bocks qui arborent des dessins, des scènes de vie, de l’humour et bien sûr des messages publicitaires. Côté prix, il faut compter entre 10 et 20 centimes l’unité, voire moins quand vous les achetez par lots. Pour les sous-bocks anciens des années 30, il faut compter de 50 centimes à quelques euros l’unité. Enfin, pour les pièces les plus rares, leur cote peut quand même monter jusqu’à plus de 80 € l’unité.
Nous sommes en Sardaigne, pile poil en dessous de notre sublime Île de Beauté. Et c’est sur cette île splendide que l’on cultive le goût des malloreddus alla campidanese. Le campidanien, c’est tout simplement le nom de ce dialecte qui est largement utilisé là-bas.
Quant aux malloreddus, ce sont de petites pâtes en forme de petits gnocchis allongés, à la farine de blé dur. On les appelle aussi gnochetti sardi, c’est d’ailleurs sous ce nom qu’on les trouve assez facilement dans les grandes surfaces. À défaut, des orechiette feront parfaitement l’affaire.
Prenez une bouteille de coulis de tomate italien, la passata, des oignons rouges, de l’ail, du vieux pecorino sarde, de la saucisse de Toulouse, des graines de fenouil, et tout cela vous suffit pour faire cette recette en une heure maximum !
Le dépérissement des
buis fait des ravages en France depuis une dizaine d’années. Cette maladie vient d’Europe du Nord. Elle est due à
deux champignons microscopiques qui agissent, soit séparément, soit
conjointement. De toute façon, le résultat est le même : les buis se dessèchent,
jaunissent et meurent. Les petits buis de bordures sont les plus attaqués. Il y a des médicaments pour nous soigner, de la même façon il y en a pour guérir les
plantes. On appelle cela des produits phytosanitaires.
En 2014 une loi a interdit l’emploi dans les jardins de tous les produits
phytosanitaires qui ne sont pas acceptés dans l’agriculture bio. Dont, hélas,
ces fameux produits qui soignent les buis. Cette loi s’appliquera en 2019 dans les jardins privés. Et dès maintenant, en
2017, dans les jardins ouverts au public.
Plusieurs produits sont encore disponibles. Celui que l’on
trouve le plus facilement c’est Duaxo de la marque Algoflash, bien
connue des jardiniers, à 15,50 euros.
Un buis malade
Crédit : Thierry Denis
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