Catherine Woronoff-Argaud, responsable des politiques de recrutement à la SNCF, assume parfaitement le fait de verser une prime à un salarié qui coopte l’un de ses proches. Et voilà la récompense promise pour l’employé du groupe ferroviaire : "Nous versons 300 euros à la signature du contrat d’embauche et on verse 300 euros de plus au bout d’un an si la personne qui était cooptée est toujours chez SNCF".
Cette initiative vient d’être reconduite au sein du groupe il y a quelques jours. Pour la direction des ressources humaines, c’est un nouveau canal de recrutement : "Nos collaborateurs, c’est nos meilleurs ambassadeurs. Ils connaissent leur métier, ils connaissent les compétences requises, ils connaissent l’environnement de travail et quelque part, c’est eux qui en parlent le mieux et puis, ils connaissent aussi les personnes qu’ils vont coopter."
Mais attention, la cooptation se fait uniquement pour certains métiers en tension : "On peut citer le métier de conduite des trains, le métier d’aiguilleur du rail, le métier d’électricien… On a en gros une centaine d’offres sur notre plateforme de cooptation."
Une méthode qui fait ses preuves : en six mois, une cinquantaine de personnes ont été cooptées au sein du groupe ferroviaire et plus d’une centaine de candidatures sont en cours d’étude.
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