Coronavirus : la SNCF expérimente la prise de température de voyageurs
La SNCF va mettre en place des prises de températures pour les clients TGV cet été. Ce dispositif sera effectif avant embarquement, et sur la base du volontariat.

La SNCF met en place cet été la prise de température des voyageurs. Les tests seront effectués avant l'embarquement et sur la base du volontariat pour faire face à l'épidémie de coronavirus.
Dès mardi 21 juillet à la Gare de Lyon, les premières "bornes santé" pourront contrôler la température des clients grâce à une caméra thermique. Au nombre de cinq et disposées en amont de l'embarquement, ces bornes permettent une prise de température sans contact a appris l'AFP auprès de l'entreprise.
Aucun contrôle ne sera imposé et le dispositif sera purement expérimental. L'idée est de "vérifier en conditions réelles la fluidité d'embarquement d'un train TGV InOui en cas de mise en place d'un contrôle de température", a expliqué la SNCF.
Les voyageurs volontaires doivent se placer quatre secondes devant la borne et la valeur s'affiche. La SNCF précise que les données ne seront pas stockées.
En cas de température supérieure à 38,5 degrés, les agents SNCF seront notifiés et se rapprocheront du voyageur "une fois les portes d'embarquement franchies", a précisé l'entreprise.
Un simple test grandeur nature
Pourtant l'entreprise ne compte pas généraliser la situation. L'objectif est de se préparer au cas où de tels contrôles seraient demandés par le gouvernement en cas de deuxième vague de l'épidémie de Covid-19, a expliqué à l'AFP le directeur de Voyages SNCF, Alain Krakovitch.
Le directeur de Voyages SNCF appelle seulement les voyageurs "à jouer le jeu", en souhaitant un maximum de participants "dans le cadre de la lutte contre la pandémie"
Les "Bornes Santé" seront testées dans trois gares parisiennes. Après la Gare de Lyon, le dispositif sera étendu à partir du 5 août à la Gare de l'Est et à la Gare Montparnasse.
La SNCF est actuellement en grande difficulté financière, 80 projets sont actuellement suspendus, car ceux déjà existants ne sont pas encore payés.