La participation des électeurs a atteint 50,12% pour ces élections européennes. L'impact économique de cette mobilisation est assez certain. Cela va prendre un petit peu de temps, mais on peut déjà décerner quatre grandes tendances. La première avec le Rassemblement national, qui dénonce l’Europe et l’euro et qui va s’aligner sur les nationalistes italiens, autrichiens et néerlandais. Cela veut dire concrètement qu’il n’y aura pas d’attaques frontales contre l’euro et contre l’Europe telle qu’elle est constituée aujourd’hui.
Deuxième élément : la forte poussée des écolos partout en Europe, qui va relancer les politiques vertes à Strasbourg et aussi dans les politiques concrètement mises en œuvre à Bruxelles. Par exemple, le recul du charbon en Allemagne plus rapidement que prévu, le durcissement des normes CO2 pour les transports dans tous les pays d’Europe, l’inflexion de la politique agricole commune (PAC) particulièrement pour la France.
Le recul des grandes formations traditionnelles pourrait se traduire par un réexamen des fameux accords commerciaux, ceux qui se négocient entre l’Union européenne et les États-Unis, le Japon, le Pacifique ou l’Amérique latine. Les pays qui font du dumping social et environnemental devront probablement être dans le collimateur.
Un durcissement des régulations financières fait aussi partie des conséquences possibles. Si on rétrécit la mire à l’Hexagone, même le succès du Rassemblement national n’aura sur ces grands dossiers aucun impact direct chez nous.
Non, en tout cas pas à Strasbourg. Il y aura bien sûr les inflexions énoncées plus tôt dans les politiques européennes mais on ne va pas renverser la table. La majorité au Parlement va continuer d’être détenue par un assemblage hétéroclite de sociaux-démocrates, de libéraux, de verts et un petit bout de droite traditionnelle.
Le poids personnel du président de la République et les marges de manœuvre de la France sont fortement amoindries. Il est deuxième, il avait promis d’être premier.
Les grandes avancées sur le budget de l’Union européenne et la convergence vers une harmonisation fiscale, la création d’une banque européenne pour l’écologie ou la lutte commerciale contre les États-Unis et les Chinois, la fermeté face au GAFA, tout cela va être amoindrit. L’animateur en chef est affaibli.
En termes de politique interne, les deux grandes réformes en attente, l’assurance-chômage et les retraites, pourraient être sensiblement affectées.
Renault et Chrysler pourraient se pacserdans un avenir assez
proche. C’est un ménage à trois qui ne sera pas évident car Nissan est très
peu réceptif aux ambitions des deux Européens.
Si vous cherchez un business en or, commencez par livrer des
repas à domicile : 13 milliards d’euros, c’est la valeur d’une start-up
américaine qui s’appelle DoorDash.
15/20 à Laurent Berger, le syndicaliste de la CFDT qui prend la présidence de la Confédération européennes des syndicats.
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