À la fin des années 50, les vacances sur la Côte d'Azur se payaient déjà au prix cher : celui de l'enfer des bouchons. Pour fluidifier le trafic et favoriser le tourisme, la France de René Cotty et du Général de Gaulle se lance dans la construction de l'autoroute de l'Estérel. À l'issue d'un chantier titanesque qui aura duré 5 ans et coûté 22 milliards d'anciens francs, l'Estérel-Côte d'Azur, longue de 63 kilomètres, est ouverte à la circulation le 1er juillet 1961.
Une autoroute pas comme les autres, puisqu'elle accueille le premier péage routier français. Le tarif : 250 anciens francs, soit un peu plus de 4 euros, qui devaient permettre de rembourser le coût de construction. La dépense n'est pas si mal accueillie à l'époque, car le gouvernement promet qu'elle ne sera que provisoire. Mais dès les années 60, les autoroutes et leurs péages se sont multipliés. Leur prix lui, n'a fait que grimper. Le page permettait de payer le coût de construction d'une autoroute, mais aussi les indemnités des fonctionnaires de l'équipement et même les prestations de la gendarmerie. À l'époque, la Cour des Comptes avait même qualifié les péages de "véritable impôt".
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