Présence d’oxyde d’éthylène : "plus de 7.000 lots de produits" alimentaires rappelés

L'oxyde d'éthylène est classé comme cancérogène, mutagène et reprotoxique (CMR). Les consommateurs sont invités à consulter la liste des aliments rappelés.

Le rayon d'un supermarché à Lyon. (illustration)

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

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La présence d'oxyde d'éthylogène, classé comme cancérogène, a été détectée dans plusieurs lots de produits alimentaires. Parmi eux, de nombreux lots de crème glacée sont visés par une procédure de "retrait/rappel", a indiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans un communiqué mardi 15 juin.

"Les autorités sanitaires françaises ont été informées de la présence de résidus d'un produit chimique, l'oxyde d'éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de crèmes glacées" a indiqué la DGCCRF dans son communiqué.

Or, l'oxyde d'éthylène "est une substance classée comme agent cancérogène, mutagène et reprotoxique (CMR), dont l'utilisation est interdite dans l'Union européenne en tant que produit de protection des denrées alimentaires et des aliments pour animaux depuis 2011", souligne l'autorité.

Aucun signalement d'intoxication

Les autorités sanitaires "n'ont pas connaissance de signalements d'intoxication de consommateur à l'oxyde d'éthylène en lien avec les produits rappelés", précise néanmoins la DGCCRF. Sur cette longue liste, on retrouve des produits allant du sachet de café Auchan à des mini bâtonnets de glace de Carrefour.

Les consommateurs sont invités à consulter la liste, régulièrement actualisée, afin de vérifier s'ils sont en possession d'un produit concerné par ce rappel. Au total, ce sont "plus de 7.000 lots de produits" alimentaires qui ont été rappelés depuis dix mois par les autorités sanitaires pour présence d'oxyde d'éthylène, a précisé la DGCCRF.

Ces rappels ont débuté le 9 septembre, lorsqu'"un opérateur italien détecte que des graines de sésame importées d'Inde comportent des résidus d'oxyde d'éthylène" avait expliqué un rapport sénatorial daté de février dernier.

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