Le vintage est la nouvelle star de la brocante. Faire du neuf avec du vieux, ce n’est pas nouveau mais aujourd’hui c’est une tendance qu’on trouve partout. Pas une marque qui ne relance un produit "à l’ancienne" comme les Converse par exemple. Le vintage est plus qu’une mode, il inspire tous les domaines de création. On trouve des chaines hi-fi modernes au look vintage, des vélos et des ustensiles.
Le vintage renvoie à une certaine nostalgie des années de l’après guerre. Parfois on parle de rétro. On pense en général aux années 50 à 80. C’est ce qui renvoie aux formes, aux styles du passé, ce sont des objets, des vêtements qu’on a connus plus jeune et qu’on aime retrouver aujourd'hui.
Il y a quelques années, c’était une tendance réservée à quelques initiés, mais ça y est, tout le monde s’y met, et la brocante est évidemment à la meilleure place. Parce que ce ne sont pas des objets "à l’ancienne", ce sont des objets vraiment anciens.
Ce sont souvent des objets de qualité et qui durent dans le temps. Des converses coûtent: 15 à 30 euros pour des Chuk Taylor All Star d’occasion. Comptez 100 à 200 euros pour un perfecto. Inventé par un motard pour un concessionnaire de Harley Davidson, ce passionné voulait protéger ses clients. Au départ, il est confectionné en cuir de cheval, mais depuis, Irving Schitt, le créateur de ce blouson, le produit avec du cuir de bovin. Une table en formica coûte 5 à 150 euros selon l’état. Un téléphone S63 en gris, en orange, en bleu, en ivoire, en marron vert, en rouge est disponible entre 45 et 66 euros selon l’état.
Le K-way créé en 1965 est aussi disponible sur les brocantes. Ce coupe-vent s’appelait d’abord un "en cas" de pluie. Mais son créateur a été bien conseillé et l’a renommé K-Way. Il a aussi inventé la poche banane et il s’en est vendu 40 millions dans le monde jusqu’en 1990. Aujourd’hui, un groupe italien a repris la marque et le revend dans plein de versions. En brocante, on le trouve de 30 à 40 euros.
Les sacs US ont marqué les années 80. Ils sont nés en 1936, dédiés aux officiers américains, mais distribués aux troupes aéroportées et mécanisées qui débarquent en France pendant le Seconde Guerre Mondiale. Et comme on l’a déjà bien customisé à l’époque, à coup de badge, feutres et autres pièces cousues, on trouve vraiment de tout en brocante, des œuvres d’art très perso des collégiens de l’époque. Ils coûtent entre 10 et 15 euros en broc.
Côté enfance : qui se souvient du télécran ? C'est la première tablette graphique. Avec deux boutons, on faisait un dessin sur l’écran qui emprisonne de la poudre d’aluminium. Il coûte entre 1 et 15 euros.