Piéton : que faire si je suis victime d’un accident ?

Les piétons sont les premiers usagers de la route. Une route qu'ils partagent avec de plus en plus de monde : voitures, vélos, trottinettes ou autres gyropodes. Du coup, les risques de collisions se multiplient en ville. 

Mais, parce qu'ils sont vulnérables, les piétons sont aussi les mieux protégés en cas d'accident. Notamment depuis une loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter, dont le but était d'améliorer et surtout d'accélérer l'indemnisation des victimes d'accidents de la route. Cette loi a prévu une responsabilité autonome et sans faute pour toutes les victimes. 

Si le piéton n'a que des blessures légères, qu'il n'est pas trop choqué par l'accident, sachez qu'il y a quelques réflexes à avoir au moment où cet accident se produit. Quand il y a un accident, on pense immédiatement à contacter les secours, mais on oublie d'autres obligations qui sont prévues par l'article R231 rien du code de la route. 

Parmi celles-ci, la plus importante, c'est qu'il faut contacter la police ou la gendarmerie, s'il y a un blessé qui doit donc venir sur place. Et l'avantage, c'est que la police ou la gendarmerie fera sa petite enquête et recueillera tous les indices de nature à déterminer les responsabilités dans l'accident. 

La "règle d'or" chaque semaine en podcast

À écouter aussi

Auto-radio

Automobile : les collisions avec les animaux sauvages augmentent

17/10/2020 à 08:50 - 05m00s

Auditeurs et abonnés au podcast de Ça peut vous arriver, découvrez désormais chaque semaine l’inimitable Règle d’or, avec les avocats qui interviennent chaque jour sur RTL et M6. Pour accéder chaque semaine à votre règle d'or, abonnez-vous au podcast de l'émission :

>> Que dit la Loi ? Quels recours avez-vous et surtout quelles démarches devez-vous impérativement effectuer en cas de problème ? Nos ténors du barreau répondent concrètement aux questions que vous vous posez le plus et vous donnent des clés pour vous sortir de situations parfois compliquées.