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Frédéric Merlin, le propriétaire du BHV Marais et président de la Société des Grands Magasins, dans le studio de RTL, le 4 novembre 2025
Crédit : RTL
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La justice française a ouvert, au nom de la protection des mineurs, des enquêtes sur le site de Shein et de ses concurrents comme AliExpress, Temu et Wish, notamment pour avoir proposé à la vente des poupées à caractère pédopornographiques. Le parquet de Paris a annoncé à l'AFP avoir confié quatre enquêtes à l'Office des mineurs (Ofmin). Ces investigations portent sur la "diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur" pour les quatre sites.
Invité de RTL ce mardi 4 novembre, Frédéric Merlin, le propriétaire du BHV Marais et président de la Société des Grands Magasins explique "avoir réfléchi" à arrêter son partenariat avec Shein. "C'est ignoble, c'est indécent, c'est abject", a-t-il déclaré après avoir pris connaissance de cette affaire. "Je suis écœuré de savoir que nous puissions vendre librement ce genre d'articles sur internet", ajoute-t-il.
Mais "la décision du président de Shein m'a convaincu de continuer", indique Frédéric Merlin. "Ils ont fermé temporairement 100% des produits pour adultes pour pouvoir être certains que les produits référencés n'étaient pas à caractère pédopornographique", rappelle-t-il. Autre décision : "Ils ont fait savoir qu'ils allaient donner le nom des personnes qui ont acheté ces produits", poursuit le propriétaire du BHV Marais.
Je ne crois pas être complice de pédopornographie au BHV
Frédéric Merlin, le propriétaire du BHV Marais et président de la Société des Grands Magasins sur RTL
Sur RTL, la Haute-commissaire à l'Enfance, Sarah El Haïry, a pointé du doigt la responsabilité de l'enseigne chinoise. "Une plateforme qui accepte de commercialiser ces objets est d’une certaine manière complice", a-t-elle déclaré. Le BHV Marais est-il complice du complice ? "Je ne crois pas être complice de pédopornographie au BHV, il faut savoir raison garder", répond Frédéric Merlin. Il indique s'être "assuré de la provenance des produits" et que "les vêtements que nous allons vendre n'exploitent pas des travailleurs ou des enfants".
"Shein ce sont à la fois des produits de textile qui sont fabriqués dans des usines sous-traitantes et dont Shein est garant de la qualité", défend-il. "Mais c'est aussi une marketplace (un espace de vente en ligne par un distributeur, ndlr) (...) qui héberge des milliers de plus petits commerçants", poursuit-il.
Et de conclure : "J'ai confiance en les produits qui seront vendus par Shein et produits par eux, au BHV. Le e-commerce n'est pas parfait, le commerce physique non plus".
Sur RMC, le porte-parole de Shein France, Quentin Ruffat a assuré : "Nous collaborerons à 100% avec la justice". "Sur le sujet de partage des contacts, (...) nous serons en totale transparence avec la justice, s'ils nous demandent une telle chose, nous le ferons", a-t-il affirmé.
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