Les infos de 5h - Amazon, La Redoute, Asos... 8 sites attaqués pour des fausses promotions
Plus de neuf prix barrés sur dix sont des promotions trompeuses, affirme l’UFC-Que Choisir qui a annoncé ce mercredi 31 mai déposer plainte contre huit sites de commerce en ligne pour des promotions trompeuses.
Attention aux promotions malhonnêtes en ligne ! Un ordinateur vendu 550 euros au lieu de 1.900 euros. Sur le papier, il s'agit d'une (très) belle affaire, mais il faut se méfier. L'UFC-Que Choisir a en effet épluché 13.000 annonces de ce type sur huit sites de vente en ligne. Le résultat est effarant : ces promotions sont bidons dans 96% des cas, soit sa quasi-totalité.
Le prix barré, affiché juste à côté du produit, n'est pas du tout celui qui est pratiqué jusque ici par le vendeur, comme l'impose la loi. Il s'agit en réalité d'un ancien prix, d'un prix de vente conseillé ou parfois même d'un prix complètement inventé. En somme, on fait miroiter au client, à tort, une belle affaire.
L'association a décidé de porter plainte auprès du Procureur de la République de Paris contre huit sites de commerces en ligne (Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando) pour des pratiques commerciales trompeuses.
Pour les vraies promotions, la réduction moyenne est de 6%.
À écouter également dans ce journal
Justice - Mohamed Haouas a été condamné mardi 30 mai à un an de prison ferme pour violences conjugales, sans mandat de dépôt. Il ne devrait plus rejouer avec le XV de France. Le club de Clermont que le pilier de 29 ans devrait rejoindre la saison prochaine a annoncé qu'il "ne pourra pas porter, sur le terrain, les couleurs du club".
Société - Une vaste panne a perturbé les appels de l'opérateur Orange, mardi 30 mai. La situation s'est progressivement rétablie dans la soirée. Les clients de plusieurs grandes villes, Paris, Lyon ou Marseille, ont indiqué ne pas pouvoir recevoir ou passer d'appels dans l'après-midi.
Politique - Mardi 30 mai, lors du Conseil des ministres, Emmanuel Macron a affirmé qu'il ne fallait pas combattre l'extrême droite par "des arguments moraux". "On ne combat pas l'extrême droite avec les mots des années 90", a poursuivi le chef de l'État. Des mots adressés à Élisabeth Borne, quelques jours après la phrase de la Première ministre sur Radio J, qui estimait que le Rassemblement national était "l'héritier de Pétain".
