L'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l’énergie, vient de publier les chiffes des émissions de CO2 pour l'année 2017 et les résultats sont plutôt alarmants. On peut se réjouir d'un marché automobile qui est reparti à la hausse l'année dernière, mais ce n'est pas sans conséquence sur notre planète.
L'Ademe a donc fait un classement par rapport au grammage moyen de CO2 émis par les constructeurs et la palme du plus écolo est décernée à Toyota, qui est passé pour la première fois en 2017 sous les barres des 100 g de CO2 par kilomètre. Ils font toujours mieux et conservent logiquement leur place de leader. Le succès de leurs modèles hybrides y est certainement pour quelque chose, c'est plus de 60% des ventes.
Derrière, Cocorico : PSA et Renault complètent le podium, mais ce n'est pas si réjouissant que cela. Si on regarde les chiffres de plus près, les émissions de PSA ont même augmenté par rapport à l'année dernière. Même chose pour Volkswagen et Nissan. Le plus mauvais élève c'est Fiat avec une moyenne de 122 g de CO2 par kilomètre.
C'est étrange, d'un côté, on a l'impression que les pouvoirs publics mettent en place beaucoup de choses et de l'autre on obtient un effet inverse. En fait, c'est plutôt simple à comprendre, depuis quelques années surtout depuis le scandale du dieselgate les moteurs diesels sont boudés au profit de l'essence.
Et c'est bien là tout le problème, l'essence est moins polluant sur beaucoup d'aspects, on ne peut pas le nier en revanche, en ce qui concerne purement le CO2, un moteur diesel est plus performant.
Le diesel est donc une partie de l'explication, on la dit, le marché automobile français se porte bien. Les ventes progressent, le nombre de voitures en circulation aussi, conséquence directe, plus de pollution. L'explosion des modèles SUV n'aide pas non plus sur le papier à sauvegarder notre planète
40 bougies pour les 40 ans de l'ABS, le système qui vous permet de ne pas bloquer vos roues pendant vos freinages. Une idée inspirée de l'aviation. À l'époque quand les roues se bloquaient à l'atterrissage, le nez de l'avion piquait vers l'avant et ce n’était pas hyper agréable.
Dans nos voitures, c'est un élément de sécurité bien connu. La première auto à en bénéficier, c'est une Mercedes en 1978. Un système obligatoire de série depuis seulement 2004.