La mobilisation des "gilets jaunes" va coûter cher. La Banque de France estime qu'elle équivaudra à 0.2 points de PIB, soit autant que les grèves de 1995. Et pour cause, des centaines de magasins ont été vandalisés à travers la France et les images notamment de l'Arc de Triomphe taggé vont rester. La facture globale dépasse les deux milliards d'euros pour les commerçants, selon les chiffres communiqués par le Conseil national des centres commerciaux (CNCC).
En cause, le défaut d'approvisionnement des magasins et l'absence de clients. Au fil des semaines, de nombreux commerçants ont laissé éclater leur colère. C'est le cas d'un transporteur de la région de Lille à qui il a fallu une semaine pour rattraper un jour de livraison, ou d'un producteur de clémentines corses dont la marchandise n'arrivait plus dans les lieux de distribution.
"Il y a un certain nombre d'enseignes qui ont dû mettre leur personnel au chômage technique (...) les centres commerciaux périphériques étaient les plus touchés" en raison du blocage des ronds-points, explique sur RTL le délégué général du CNCC, Gontran Thüring, qui demande à ce que les soldes d'hivers démarrent dès début janvier pour rattraper le manque à gagner.
- Le fils de Sophie Pétronin, l'otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé "un geste" d'Emmanuel Macron à l'occasion des fêtes, affirmant que le président avait un "pouvoir de vie ou de mort" sur sa mère.
- Alexandre Benalla, ancien collaborateur du président, a dénoncé des "propos diffamatoires" de "certaines personnes de l'Élysée" après les révélations de presse sur un récent voyage au Tchad, dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP. "Je ne peux pas accepter de tels propos prononcés par certaines personnes de l'entourage du président de la République", a déploré M. Benalla.
- Le ministre de l'Environnement François de Rugy estime mercredi que "ce n'est pas à des juges de forcer le gouvernement à prendre une loi", se disant "agréablement surpris" par le succès de la pétition en soutien à un recours contre l'État pour inaction climatique (1,7 million de signatures). "J'ai été agréablement surpris. Je suis heureux que les citoyens s'expriment pour lutter contre le dérèglement climatique. Il faut faire entendre la voix du climat. Sur ce sujet, le pire ennemi, c'est l'inertie", a assuré le ministre dans une interview accordée mercredi au Parisien.
- Le Japon a annoncé mercredi son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la pêche commerciale dès juillet prochain, défiant ouvertement les défenseurs des cétacés 30 ans après y avoir mis fin, du moins officiellement.
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