Le "Nougat des arts", c'est une toute petite entreprise de Clermont-Ferrand. Paul Lopez est seul dans sa boutique de nougat. Il n'a que 5 ou 6 saisonniers pour les fêtes de fin d'année ou pour Pâques, mais j'ai choisi de vous en parler parce que c' est un beau parcours et un profil original.
Paul Lopez n'a que 28 ans , il a ouvert son magasin dans le centre de Clermont-Ferrand à 23 ans seulement. Il vient d’intégrer le collège culinaire de France, là où se rencontrent les grands chefs étoilés et les meilleurs artisans et avant, et bien il était joueur de basket professionnel au Stade Clermontois après des études en STAPS, en sport.
Mais Paul Lopez avait aussi un grand-père, ancien traiteur et pâtissier avec lequel, quand il était enfant, il fabriquait du nougat pour sa famille, ses amis, à Noël par exemple. Alors quand il lui vient l'envie de monter sa boîte, il se tourne vers les métiers de bouche et pense tout naturellement au nougat, un produit qu'il connaît bien et qu'on peut stocker facilement.
Et il a trouvé l'argent. "La banque m' a tout de suite suivi", affirme en souriant Paul Lopez. Au début, ses parents sont un peu inquiets, eux qui le voyaient en professeur de sports. Mais le jeune homme a travaillé ses recettes pendant un an et demi. Il a cherché son local, acheté son cuiseur, un appareil qui chauffe et qui tourne en même temps, et voilà aujourd'hui le "Nougat des arts" affiche un chiffre d'affaires de 200.000 euros et une production de 3 tonnes par an.
Pourquoi avoir choisi le nom de "'Nougat des arts" ? "Parce que je suis passionné d'expositions, de peinture", répond Paul Lopez quand on lui pose la question. Par exemple, pendant sa dernière visite à Paris, il a vu une toile de Miro au Grand Palais avec du bleu, du marron, du noir et il s'en est inspiré pour inventer un nougat aux myrtilles et aux noisettes !
Mes clients ne recherchent pas le nougat classique que l'on connaît tous
Paul Lopez
Son produit vedette : à la rose de Damas, il l'a trouvé quand ses amis lui ont ramené des loukoums parfumés d'Iran. "Mes clients sont des gourmands, ils ne recherchent pas le nougat classique que l'on connaît tous", explique-t-il. Et comme ça marche, et bien le projet c'est d'ouvrir un gros centre de production de nougat à Clermont-Ferrand et de posséder des boutiques à Paris et dans les grandes métropoles avec des embauches à la clé.
Le grand-père de Paul Lopez vient de décéder mais il était heureux du choix professionnel de son petit-fils et même ces derniers temps, malgré son diabète, c'était son premier goûteur. Paul lui, continue de jouer au basket, en amateur.
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