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La fermeture de la pêche dans le Golfe de Gascogne réduit de 60% les captures accidentelles de dauphins

Pour la troisième année consécutive, la pêche sera interdite dans le Golfe de Gascogne pendant un mois cet hiver. Une décision prise pour sauver les cétacés.

Des dauphins échoués sur les plages de Vendée et Charente-Maritime

Crédit : Xavier LEOTY / AFP

Marina Giraudeau & AFP

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La pêche sera interdite dans le Golfe de Gascogne pour 300 bateaux du 22 janvier au 20 février 2026. Comme en 2024 et 2025. Cette fermeture mensuelle hivernale a pour objectif de réduire les captures accidentelles de dauphins.


La mesure semble fonctionner. Les captures accidentelles de dauphins ont baissé de 60% depuis que cette interdiction de pêche mensuelle a été mise en place il y a deux ans, selon le rapport publié par l’Observatoire Pelagis spécialisé dans la conservation des mammifères et oiseaux marins.

L'hiver dernier, 2024-2025, il y a eu 1.900 captures accidentelles de dauphins sur la façade Atlantique et la Manche Ouest, alors qu’avant l'interdiction de la pêche, c'était une moyenne de 4.700 captures par an, en prenant la période de référence 2017-2023.

Les deux tiers des dauphins meurent en raison des engins de pêche

Le ministère de la Mer et de la Pêche a qualifié cette fermeture de "très efficace". Il faut dire que l’on n’avait pas enregistré un chiffre aussi faible depuis 10 ans ! Même si le rapport Pelagis reste prudent. Le plan d'action porte sur 3 ans, il faudra attendre fin 2026 pour voir si la baisse enregistrée ces deux hivers précédents se confirme.

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Quoiqu'il en soit la pêche est la cause principale de la mort des cétacés. 69% des dauphins meurent à cause des engins de pêche. Et c’est dans les départements des Landes et de la Gironde qu'ils sont les plus élevés.

Coté économie, l’arrêt de cette pêche a forcément des conséquences. Pas que sur les pêcheurs à l’arrêt - qui sont d’ailleurs indemnisés - mais sur toutes les activités dépendantes : criées, mareyeurs, poissonniers. Les pertes économiques engendrées par ce mois sans pêche s'élèvent pour l'ensemble du secteur à "près de 35 millions" d'euros, selon le ministère de la Mer.

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