5 min de lecture
"Le vieux jardinier", Emile Claus, 1885
Crédit : Ville de Liège - Musée des Beaux-Arts de la Boverie
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La biennale du Design, c'est en ce moment à Saint-Etienne. Si l'édition précédente avait séduit grâce à toutes les expositions scénographies qui ont lieu en ville, à la cité du design et dans différents musées et notamment celui de la mine, cette année, le bilan est un peu plus mitigé. La thématique est Working promesse, les mutations du travail. Pas forcément facile. Et elle a été déclinée de manière plus philosophique que pratique. C’est une réflexion sur les enjeux, l’évolution et l’organisation du travail qui ont été bouleversées par l’arrivée du numérique, tout cela illustrées par des vidéos ou des idées d’application.
Le projet de la ville de Détroit qui est l’invitée d’honneur. Détroit, il y avait 2 millions de personnes, aujourd’hui ils ne sont plus que 700.000. C’est une ville abandonnée, car il n'y a plus de travail. Les designers du studio AKOAKI ont présenté leur Mothership, un vaisseau spatial qui se démonte en 5 morceaux pour être transporté facilement sur un camion.
On l’installe dans un coin abandonné. Une fois montée, la porte s’ouvre, laissant s’échapper une fumée et de la musique. À Détroit, il y avait de mythiques salles de concerts, on pouvait écouter Mile Davis. Cette Mothership, c’est une salle de concert gratuite qui s’installe au milieu de nulle part.
Le Mothership
Crédit : Laetitia Nallet
Et on peut voir du design aussi dans les musées de la ville, notamment avec une belle expo au musée d’art moderne et contemporain, Pop-corn, qui fait le lien entre le cinéma et le design. J’ai découvert que l’amitié entre Charles et Ray Eames avec le réalisateur Billy Wilder (Certains l’aiment chaud) avait fortement influencé leur travail.
Et on termine avec un coup de coup pour la chapelle Saint-Pierre de Le Corbusier, à Firminy-Vert, à 30 minutes de Saint Etienne. Allez-y, on se sent vraiment à l’abri dans cette chapelle, tout en étant touché par la lumière zénithale. On a une sensation de plonger au fond de nous-mêmes. Et en plus, vous pourrez admirer des œuvres en lien avec la thématique. La biennale du design, c'est jusqu'au 9 avril. Plus d'informations ici.
On plonge maintenant en pleine Beatlemania avec la mise aux enchères à Drouot aujourd’hui une partie de la collection d'un particulier. Jacques Volcouve possède pas moins de 15.000 objets collectés en toute une vie, cela vous donne l’ampleur des choses à voir. C’est la plus importante collection de disques et d'objets consacrés aux Beatles de France. On peut tomber sur des pépites ! Des disques et des milliers d'objets divers, du plus modeste porte-clefs à des disques plus que collectors, même les budgets modestes pourront y trouver de quoi satisfaire leur beatlemania.
Ce collectionneur est simplement un fou des Beatles, qui y a quasiment consacré sa vie. Le coup de foudre a eu lieu lors de la sortie, en 1967, du mythique album des Beatles Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band alors que Jacques Volcouve entre tout juste au lycée. Un demi-siècle plus tard, ce Parisien vit toujours de et pour les Beatles. Il est le fondateur avec son frère du Club des Quatre de Liverpool, en 1973, association qui a publié un magazine sur les Beatles.
Le 26 octobre 1965, les Beatles reçoivent la "British Empire Medal" (illustration).
Crédit :
Toute sa collection est désormais en caisses, stockée dans un endroit qu’il tient secret et qui lui coûte de l'argent. Plutôt que de voir cette passion réduite à un empilement de caisses couvertes de poussière, il a décidé de donner une nouvelle existence à tous ces objets en les vendant à d'autres passionnés. Il a entassé près de 70m3 de bric-à-brac consacré à ses héros.
Des disques évidemment, des éditions limitées, des programmes de tournées dédicacés. Mais aussi des milliers de gadgets, des photos, des autographes, des affiches, des cassettes. En tout, 350 lots qui devraient combler tous les collectionneurs, les amateurs et les nostalgiques de cette période. L’exposition publique, c’est samedi 18 mars de 11h à 12h, et la vente, à 14h à l'Hôtel Drouot, dans le 9ème arrondissement de Paris.
Notre petit pois chiche vaut mieux que son image de légumineuse un peu triste et pas forcément digeste. On le trouve sur toutes les tables ou presque, et depuis des siècles, des Grecs aux Indiens, du Moyen-Orient au Sud-Ouest de la France en passant par l’Afrique Noire ou l’Espagne. Il se transforme en sublime socca à Nice - qui existe en Sicile aussi sous le nom de panelle, assaisonnée à la menthe et au persil - et puis pensez aussi au houmous, au Liban ou en Israël, sans parler, bien entendu, du couscous, qui ne se conçoit pas sans pois chiches.
Voici une recette simple et plutôt originale. C’est une espèce de salade tiède-chaude. Avec de bons pois chiches espagnols en bocaux, si vous en trouvez, les gros garbanzos comme on les appelle. L’idée, donc, c’est de commencer par rincer soigneusement les pois chiches à l’eau fraîche, et de les garder sous le coude le temps de préparer une compotée d’oignons à l’huile d’olive et au vinaigre de Xérès. Vous prenez un gros oignon blanc pour 4 personnes, vous le ciselez, puis vous le faites revenir à feu moyen, ensuite vous allez déglacer généreusement au vinaigre de Xeres.
Et cette compotée, vous allez lui ajouter à présent un bon morceau de boudin noir, sans sa peau, vous faites sauter gentiment pour que le boudin commence à griller et à se déliter, puis vous terminez en ajoutant vos pois chiches égouttés, vous mélangez bien, et la touche finale, c’est deux belles pincées de cannelle en poudre, et quelques pluches de persil plat ciselé grossièrement. C’est un accord vraiment étonnant alors, chiche ou pois chiche ?!
Une exposition consacrée au jardin se tient jusqu’au 24 juillet au Grand Palais, à Paris. D'après l’extraordinaire catalogue de l’exposition, une fabuleuse fresque de Pompéi, la quintessence du jardin est à découvrir. Cette fresque est une introduction aux plus beaux tableaux de plantes et de jardins de la Renaissance au 20ème siècle, de Durer à Matisse. Des tableaux que nous avons parfois eu la chance de voir en reproduction dans nos livres. Mais là, ils sont tous rassemblés, en vrai.
Les plus beaux plans des grands jardins à la française sont aussi exposés dans cette expo. Ces dessins sont un saisissant alliage de contrôle et de compréhension de la nature. On découvre aussi d’étonnants tableaux de grands jardins vus d’en haut, des jardins d’Italie, des jardins de France, réunis pour la première fois. Ensuite, à la fin du 18e siècle, le jardin se fait presque romantique avec Fragonard.
On découvre aussi tous les outils des jardiniers. Ces objets de métal et de bois, magnés par ces artisans de la nature qui ont créé ces jardins merveilleux, mais aussi des moulages étonnants en cire des plantes rares de l’île Maurice, des bijoux fleurs de Cartier ou des dessins de Redouté. L'exposition compte aussi les plus belles pièces du plus riche herbier du monde. Celui du Museum d’Histoire naturelle qui a en tout 8 millions de spécimens, dont l’herbier de Jean-Jacques Rousseau.
Une expo que l’on visite jusqu’au 24 juillet, le prix d’entrée est de 13 euros et 9 euros en tarif réduit.
Le Grand Palais, Galeries Nationales
3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris.
Du 15 mars au 24 juillet 2017, tous les jours de 10h à 20h. Nocturnes le mercredi, vendredi, samedi de 10h à 22h.
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