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INVITÉ RTL - Bordeaux : Pierre Hurmic "ne souhaite pas interdire les paquebots mais les déplacer"

À Bordeaux, les navires de croisière devront faire escale loin de leur port d'attache habituel, sur la rive gauche, au coeur du centre-ville historique. Prise par la mairie écologiste, cette décision fait grincer quelques dents du côté des commerçants.

Un paquebot (image d'illustration)

Crédit : DAMIEN MEYER / AFP

BORDEAUX - Le maire Pierre Hurmic est l'invité de RTL Matin

00:05:53

BORDEAUX - Le maire Pierre Hurmic est l'invité de RTL Matin

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Philippe De Maria - édité par Damien Renoulet

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À Bordeaux, les paquebots de croisière représentent 40 bateaux par an contre 400 à Marseille pour "40 à 60.000 passagers", précise Pierre Hurmic au micro de RTL ce dimanche 28 juillet. Mais attention, le maire écologiste de la ville souhaite non pas les interdire "mais les déplacer". 

"Ils ont actuellement leur amarrage en coeur de ville (...) Je souhaite qu'ils puissent être amarrés un peu plus loin en aval immédiat du pont Chaban-Delmas, sur l'autre rive de la Garonne", poursuit l'édile.

Pour lui, l'impact "visuel" de ces bateaux "en coeur de ville" est "de plus en plus critiqué par mes concitoyens". Un motif technique est aussi avancé. D'ici 2030, ces grosses unités devront être alimentées à quai en électricité pour couper leur moteur. 

Et il n'est pas question de construire un énorme transfo sur les quais de Bordeaux, zone protégée Unesco. Les touristes devront donc débarquer dans les années à venir un peu plus au nord, loin du centre-ville. "Pour ces gros bateaux qui passent une nuit, la nécessité énergétique est énorme. On ne peut donc pas brancher ces très gros bateaux sur les petites alimentations" qui servent "aux petits bateaux", indique Brigitte Bloch, adjointe au tourisme et présidente de l'office de tourisme de Bordeaux Métropole.

Les commerçants pas ravis

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Les commerçants, eux, voient d'un (très) mauvais oeil cette mesure. Pour Arnaud, il s'agit d'un manque à gagner. "Et puis ça va ramener plein de bus dans la ville déjà bouchée par les voitures. Au final, est-ce qu'on y gagne vraiment ? Je ne sais pas", explique-t-il. 

Pierre Hurmic se veut, lui, rassurant : "Les passagers pourront continuer à venir en coeur de ville avec des navettes fluviales qui existent déjà." Et rappelle que les passagers des paquebots représentent "au maximum 1,5% des touristes annuels (quatre millions)". Avant de conclure : "Ces touristes-là, je souhaite continuer à les accueillir, mais je les accueillerai simplement un peu plus loin."

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