Du nouveau pour les salariés de General Electric à Belfort. La firme américaine a prévu de supprimer 1.050 postes en France, dont 792 à Belfort. Ce lundi 21 octobre, les salariés de la compagnie américaine ont approuvé un nouveau plan de la direction permettant de sauver 307 postes.
Cette proposition, approuvée lors d'un vote à main levée, prévoit un plan d'économie annuel de 12 millions d'euros en contrepartie de la réduction du nombre d'emplois supprimés, selon les syndicats, qui ont organisé ce vote.
Pour protester contre ces suppressions d'emplois, le personnel de Belfort bloquait, depuis le 8 octobre, les activités gazières. Même fermeté sur le site de Bourgogne, au sud de Belfort et à Chonas-l'Amballan en Isère, où la fabrication des turbines 50 hertz était totalement arrêtée.
General Electric emploie quelque 4.300 salariés dans la Cité du Lion, dont 1.800 dans cette entité. Samedi, quelque 2.600 manifestants, selon la préfecture, ont battu le pavé à Belfort en soutien aux employés du site industriel. Dans les rangs des manifestants, des élus locaux mais aussi Jean-Luc Mélenchon qui s'est abstenu de toute déclaration.
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