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Grève du 18 septembre : le préfet de police se dit "très inquiet" de la présence de nombreux casseurs à Paris

Vers une journée noire dans les transports, sur les routes, à l'école et dans les services publics ? Les organisations syndicales appellent à faire grève et manifester ce jeudi 18 septembre pour contester des mesures budgétaire "brutales" annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n'a pour l'heure pas écartées. Un mouvement qui s'annonce très suivi.

Le préfet de police de Paris Laurent Nunez.

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Les infos à retenir
  • CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires : les syndicats appellent à manifester ce jeudi 18 septembre. Ils seront unis dans la rue, pour la première fois depuis le 6 juin 2023. Des perturbations importantes sont à prévoir dans les transports.
  • Lundi, la CGT annonçait déjà plus de 220 manifestations, un chiffre encore amené à évoluer. Selon les informations de RTL, 600.000 à 900.000 personnes sont attendues dans la rue, estiment les services de renseignements. 

    C'est bien au-delà de la mobilisation du 10 septembre. Les forces de l'ordre craignent la présence de plusieurs centaines de manifestants radicaux dans des cortèges.
  • Après le 18, ce sera au tour des agriculteurs de la FNSEA, le 26 septembre, de mener "une grande journée d'actions" autour des échanges internationaux de produits agricoles.
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Le préfet de police partage son inquiétude

Le préfet de police Laurent Nuñez s'est dit "très inquiet" de la présence de nombreux casseurs à Paris. Expliquant avoir des renseignements sur la volonté de plusieurs centaines voire milliers de radicaux de s'infiltrer dans le cortège syndical pour "en découdre et casser", le préfet appelle les commerçants "à fermer leurs boutiques" et les invite à mettre en place "des protections de leurs devantures". 

Les syndicats appellent à faire grève ce jeudi

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct à la veille de la journée de grève du 18 septembre. CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires seront unis dans la rue, pour la première fois depuis le 6 juin 2023 - date de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites. Les organisations syndicales appellent à faire grève pour contester des mesures budgétaire "brutales" annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n'a pour l'heure pas écartées.

Qu’est-ce que le Centaure, ce véhicule blindé déployé par la gendarmerie ?

Ils seront déployés massivement jeudi pour faire aux actions violentes susceptibles de survenir pendant les manifestations du 18 septembre, avec la présence de "radicaux" dans les cortèges, redoutée par les services de renseignement. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé, la veille, le déploiement de 24 engins Centaures de la gendarmerie pour cette journée qui s’annonce déjà mouvementée.

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Où les tensions sont-elles attendues ?

Les points d'attention pour les forces de l'ordre restent, comme lors du mouvement "Bloquons Tout", les villes de Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier ou encore Bordeaux.

les prévisions de la ratp à la veille de la mobilisation

Les transports franciliens s'annoncent très fortement perturbés jeudi, selon les dernières prévisions de la RATP.

Dans le métro, seules les lignes automatiques (1,4 et 14) circuleront normalement. 1 train sur 3 circulera sur les lignes 7 et 9 uniquement aux heures de pointe (6h30 - 9h30 et 16h30 - 19h30).  1 train sur 4 sur les lignes 10 et 13 uniquement aux heures de pointe.

Le trafic sera très perturbé sur les autres lignes qui ne seront exploitées que partiellement et uniquement aux heures de pointe. Plusieurs stations seront exceptionnellement fermées, tous les détails sont à retrouver sur le site de la RATP.

Côté RER, le trafic sera perturbé sur les lignes A et B. Même prévision pour les lignes de bus : 70% des lignes circuleront normalement ou quasi normalement. Concernant les tramways, seuls le T5 (3 tramways sur 4) et le T7 (1 tramways sur 2) seront touchés.

Ce qui est attendu à paris

Les autorités attendent entre 50.000 et 100.000 manifestants à Paris. 6.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité dans la capitale où des actions de blocages d'axes de circulation (périphérique notamment) sont possibles et plusieurs autres manifestations sont annoncées tout au long de la journée.

Le préfet de police partage son inquiétude

Le préfet de police Laurent Nuñez s'est dit "très inquiet" de la présence de nombreux casseurs à Paris. Expliquant avoir des renseignements sur la volonté de plusieurs centaines voire milliers de radicaux de s'infiltrer dans le cortège syndical pour "en découdre et casser", le préfet appelle les commerçants "à fermer leurs boutiques" et les invite à mettre en place "des protections de leurs devantures". 

une mobilisation inédite depuis la réforme des retraites

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'attend à une manifestation très importante le 18 septembre, entre 600.000 et 800.000 personnes sans compter la mobilisation parisienne. À titre de comparaison, il faut remonter deux ans et demi en arrière pour avoir des chiffres similaires, pendant la mobilisation contre la réforme des retraites. 

Les Nantais déterminés à manifester le 18 septembre

À Nantes, ils n'était que 5.000 à manifester le mercredi 10 septembre. Cédric et Jean-Pierre, déçus par cette faible mobilisation, tentent de motiver autour d'eux. "Nous arrivons à échanger entre nous pour se dire : 'Demain matin, il faut qu'on se réunisse'".

Gwen et Sylvain n'ont pas manifesté la semaine dernière, mais ils estiment que le gouvernement ne répond pas à leurs revendications. "Ce qui me ferait changer mon fusil d'épaule, ce serait de vraies annonces", estiment-ils.

Les points de rendez-vous des principales manifestations en France

Les cortèges du 18 septembre devraient être bien fournis, notamment à Paris. Dans la capitale, la manifestation débutera place de la Bastille à 14 heures.


- Marseille : Vieux-Port à 10 h 30
- Lyon : Manufacture des tabacs à 11 heures
- Lille : Porte de Paris à 14 h 30 
- Toulouse : entre la place Saint-Cyprien et les allées Jean Jaurès à 14 heures
- Nice : Gare Thiers à 10 heures
- Nantes : Miroir d’eau à 10 h 30
- Montpellier : Place Albert 1er à 10 h 30
- Strasbourg : Place de la République à 14 heures
- Bordeaux : Place de la Bourse à 14 heures

Sébastien Lecornu "est resté très flou", assure Olivier faure

En sortant de son entretien avec le nouveau Premier ministre, Olivier Faure a expliqué avoir "porté les voix des Français" et proposer des mesures de justice sociale. Selon lui, Sébastien Lecornu "n'a pas donné d'indices clairs" sur la politique qu'il comptait mener. "Il est resté très flou", regrette le chef du Parti socialiste. 

Si Sébastien Lecornu fait comme François Bayrou "les mêmes causes produiraient les mêmes effets", prévient Olivier Faure qui précise que le parti socialiste pourrait censurer : "dès les discussions de politique générale". 

"Entre 5.000 et 10.000" casseurs sont attendus selon retailleau

Le ministre de l'intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau estime entre "5.000 et 10.000 individus qui viendront pour la bagarre, la casse" dans les cortèges du rassemblement du 18 septembre. Des casseurs "animés d’une haine antiflics, et c’est ce qui sera compliqué à gérer", assure-t-il sur BFMTV/RMC. 

"Un mouvement historique", selon Jean-Christophe Delprat

Dans les colonnes du Parisien, le secrétaire fédéral FO transports et logistique, en charge de la RATP Jean-Christophe Delprat, assure que cette mobilisation sera "historique". 

"Ce sera un mouvement historique, aussi suivi que contre la réforme des retraites. Nos collègues se déclarent grévistes en masse au métro et au RER. Nous subissons de plein fouet l’ouverture à la concurrence et la dégradation du pouvoir d’achat. En plus, si le gouvernement prévoit de passer de un à trois jours de carence pour les arrêts maladie, c’est inacceptable", explique-t-il chez nos confrères

Cette mobilisation "c'est le retour des forces syndicales"

Le philosophe Roger-Pol Droit a indiqué sur RTL, ce mercredi 17 septembre, que la mobilisation du 18 septembre marque "le retour des forces syndicales". "Là vous avez quelque chose qui est organisé, institutionnellement mis en place (...). C'est le retour des intermédiaires", explique-t-il. 
"Quelque chose qui n'avait pas eu lieu, avec cette ampleur, depuis longtemps". 

Quelles sont les revendications des grèvistes ?

L'intersyndicale appelle à une mobilisation d'envergure jeudi 18 septembre, de nombreux corps de métier ont répondu à cet appel et prévoient de se mobiliser. Quelles sont les revendications des syndicats ?


Dans le secteur des transports, la situation s'annonce tendue. Les syndicats réclament notamment la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. À la RATP, une forte mobilisation est attendue, avec plus de 80% du personnel de conduite déjà déclaré gréviste. 

Les syndicats du secteur de l'éducation protestent contre le projet de budget de François Bayrou, jugé inacceptable. Ils demandent l'abandon total des mesures annoncées cet été.

les pharmaciens s'opposent à la baisse de leur rémunération sur les ventes de médicaments génériques, avec près de 98% des pharmacies sondées prêtes à fermer. Les kinés libéraux, quant à eux, sont appelés à fermer leur cabinet, sauf pour les urgences vitales. 

Le secteur de l'énergie est en ébullition. La Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT, en grève reconductible depuis le 2 septembre, exige une revalorisation des salaires. Des grèves et barrages filtrants sont prévus, touchant les sites de stockage de gaz, les terminaux méthaniers, et les centrales nucléaires et hydrauliques.

Bruno Retailleau appelle les parents à la "responsabilité"

Bruno Retailleau a regretté sur BFMTV/RMC la participation de "lycéens" et de "collégiens" aux manifestations, alors que la semaine dernière, la mobilisation "Bloquons tout" du 10 septembre a attiré près de 197.000 personnes. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, a appelé les parents à la "responsabilité". 

"Quand on voit des adolescents se mêler à la violence, ce n'est pas leur place. J'en appelle à la responsabilité parentale", lance Bruno Retailleau.

Bruno retailleau prévient que la mobilisation sera "extrêmemnt forte"

Selon Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, qui s'est exprimé ce matin sur BFMTV-RMC, le 18 septembre sera une "journée hybride" marquée par une mobilisation "extrêmement forte".


"On risque d'avoir tôt le matin des bloqueurs, du sabotage, des groupuscules d'ultragauche qui veulent casser et qui sont des ultra-violents", déclare Bruno Retailleau.

les dégradations pendant les manifestations "commencent à coûter cher"

Invité sur RTL, Pascal Demurger, directeur général de la Maif et coprésident de Impact France assure que les dégradations pendant les manifestations "commencent à coûter cher".  "On a un exemple typique, c'est ce qui c'est passé il y a quelques mois en Nouvelle-Calédonie avec effectivement une facture extrêmement élevée qu'on estime à plus d'un milliard d'euros", déclare-t-il. 

"Oui les émeutes coûte cher et oui à la fin ce sont les assureurs donc fatalement les assurés qui doivent en payer le prix", poursuit-il. 

Véhicules blindés, lanceurs à eau... À quoi ressemble le dispositif de sécurité

Selon des informations obtenues par BFMTV auprès du ministère de l'Intérieur, 24 Centaures, qui sont des véhicules de la gendarmerie dotés d'un blindage, et 10 dispositifs lanceurs d'eau seront mis en service le jeudi 18 septembre en prévision des manifestations. Un mécanisme inédit depuis les mouvements des Gilets jaunes en 2019.

Environ 80.000 forces de l'ordre seront déployées sur tout le territoire. Un dispositif équivalent aux mobilisations du 10 septembre. 

Le premier ministre reçoit ses opposants

Dans ce contexte de grogne sociale, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu reçoit, ce mercredi 17 septembre, ses opposants. À l'exception de La France insoumise qui a refusé l'invitation, tous les dirigeants de gauche, ainsi que ceux du Rassemblement national vont rencontrer le Premier ministre. 

Une mobilisation qui s'annonce déjà très importante

Selon les informations de RTL, 600.000 à 900.000 personnes sont attendues dans la rue, estiment les services de renseignements. Des chiffre qui sont de l'ordre de la manifestation contre la réforme des retraites en 2023. 250 cortèges ont déjà été déclarés dans toute la France.

"il y a une telle colère que cette grève est comprise", estime thierry nier

Si la circulation des TGV devrait être assurée avec un trafic quasi-normal, ce ne sera pas le cas pour les trains régionaux. Un train Intercités sur 2 et 3 TER sur 5 circuleront. 

"Quand on fait grève, évidemment, ça gêne les usagers. C'est une évidence, on le sait, mais ce n'est pas nouveau. Je pense qu'il y a une telle colère dans le pays vis-à-vis de la politique gouvernementale et du budget d'austérité que cette grève, elle est aussi comprise", affirme Thierry Nier sur RTL. 

"il y a de fortes chances qu'on ne s'arrête pas là", prévient sur RTL thierry nier, secrétaire général cgt cheminots

La grève s'annonce très suivie dans les transports en commun. En revanche, la circulation des TGV devrait être quasi-normale avec 9 trains sur 10. 

"Quand on appelle à la grève, les uns et les autres se déterminent en fonction de ce qu'ils pensent de la situation. Donc ce n'est pas un regret. Là, ce qu'on sait, c'est qu'il y a, même sur les TGV, pas mal de grévistes qui se sont déclarés. L'entreprise met en face un plan pour pouvoir assumer et assurer un certain nombre de circulations TGV", assure Thierry Nier, secrétaire général CGT Cheminots sur RTL. 

"Nous sommes dans une nouvelle étape revendicative et, au regard du budget d'austérité imposé, il y a de fortes chances qu'on ne s'arrête pas là", prévient-il. 

Des rassemblements prévus dans les hôpitaux

Autre secteur qui sera touché, celui de la santé. Des rassemblements sont prévus dans de nombreux hôpitaux. Les soins urgents seront assurés mais il est conseillé de reporter les rendez-vous non impératifs. 

Les pharmaciens, eux aussi, se grefferont à la mobilisation. 98% des officines baisseront le rideau pour dénoncer la baisse de la rémunération des pharmaciens sur les médicaments génériques, mesure annoncée par le gouvernement cet été, d'après l'estimation des 2 principaux syndicats de pharmaciens…

Retrouvez toutes les explications ⤵️ 

Un dispositif de sécurité important

La mobilisation de jeudi s'annonce bien plus importante que le mouvement du 10 septembre dernier. Le ministre de l'intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, craint notamment la présence d'éléments radicaux. 

Il a demandé aux préfets une tolérance zéro envers les casseurs alors que plus de 250 cortèges sont annoncés partout en France. 80.000 policiers et gendarmes seront déployés sur l'ensemble du territoire. 

Un tiers de grévistes dans les écoles primaires, selon un syndicat

La FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire, prévoit qu'un tiers des enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) seront grévistes ce jeudi, dans le cadre de la mobilisation nationale. Il s'agit de "premiers chiffres", précise le syndicat.

Les transports scolaires seront cependant assurés, le ministère des Transports ne prévoyait à ce stade pas d'annulation.

Vers une journée noire dans les transports ?

La journée s'annonce particulièrement compliquée si vous prévoyez de vous déplacer en transports en commun. 

À la SNCF, seuls 3 TER sur 5 et 9 TGV sur 10 circuleront, selon le ministre des Transports démissionnaire Philippe Tabarot.  "Des perturbations plus importantes sont à prévoir sur les lignes Intercités", avec un train sur deux en circulation "sur ces lignes", a-t-il prévenu.

En région parisienne, à l'exception des lignes automatiques (la 1, la 4 et la 14), la RATP ne prévoit d'assurer le trafic dans le métro qu'aux "heures de pointe".  Sur le RER, la circulation sera "perturbée" ou "très perturbée" selon les lignes. Des perturbations sont également à prévoir en régions.

Retrouvez les prévisions de trafic dans notre article ⤵️

La CFDT "plus que jamais motivée pour aller dans la rue"

Même la CFDT - syndicat réformiste - est "plus que jamais motivée pour aller dans la rue", a fait savoir sa responsable Marylise Léon. 

"Les Premiers ministres qui ont fait des promesses de changement de méthode, j'en ai connu beaucoup. Mais j'attends des faits et des preuves", clame-t-elle dans un entretien au Parisien paru mardi soir, en réclamant un "besoin d'efforts partagés".

Sur la taxation des hauts patrimoines, revenue au coeur du débat, Marylise Léon a tout de même apprécié que le nouveau Premier ministre dise être conscient de la nécessité de "faire quelque chose", avait-elle dit lundi sur France Inter.

Les syndicats appellent à faire grève ce jeudi

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct à la veille de la journée de grève du 18 septembre. CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires seront unis dans la rue, pour la première fois depuis le 6 juin 2023 - date de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites. Les organisations syndicales appellent à faire grève pour contester des mesures budgétaire "brutales" annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n'a pour l'heure pas écartées.

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