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Le logo de la marque Renault (image d'illustration).
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
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Selon une information du quotidien Les Echos, Renault envisage de proposer à nouveau des véhicules thermiques à essence sur le segment C, qui est aujourd'hui exclusivement disponible en électrique. Selon les informations de RTL, ce ne seraient pas les Scenic et Mégane actuelles qui seraient concernées, mais leurs remplaçantes ainsi que les futures Alpines. La décision pourrait être annoncée lors du plan stratégique de la firme au début de 2026.
Ce qui est frappant, c'est que Renault rejoindrait plusieurs constructeurs européens qui ont fait le même virage, un retour partiel au thermique. C'est le cas de Porsche, qui était parti sur le tout électrique et qui l'a abandonné il y a un mois. C'est le cas de BMW, qui veut désormais fournir toutes les motorisations pour tous ses modèles. Stellantis, de son côté, a fait un mouvement comparable sur un petit modèle.
Les constructeurs reviennent en arrière parce que l'électrique représente entre 20 et 25 % du marché au maximum. Ils perdent donc des ventes s'ils n'ont pas d'autres motorisations. S'il n'y a pas plus d'acheteurs, c'est à cause du prix et de la contrainte de l'autonomie ou de la recharge.
Plus le temps passe, plus il devient vraisemblable que la Commission aménage l'échéance de 2035, et l'interdiction des ventes de voitures thermiques neuves, sous la pression des constructeurs européens. Il y aura un nouveau rendez-vous pour prendre la décision finale, probablement en 2026, et on pourrait décider alors de la neutralité technologique, c'est-à-dire que l'électrique ne serait plus un impératif, et que l'on pourrait fabriquer les voitures avec d'autres technologies de propulsion, pourvu que les émissions de carbone soient basses.
C'est le cas, par exemple, du "range extender", qui permet de charger une batterie électrique avec un petit moteur thermique à l'intérieur du véhicule. Le futur parc européen serait alors multi-énergie.
La décision de Bruxelles a été catastrophique pour cette industrie en Europe. Elle a donné la main aux Chinois, qui possédaient l'avantage sur la technologie de l'électrique et sur la fabrication de batteries, grâce à l'antériorité qu'ils avaient. Aussi, cette décision faisait fi des émissions carbone de l'électrique, beaucoup plus importantes lors de la fabrication de la voiture, à cause de la batterie. Résultat, les surcapacités s'accumulent en Europe, parce que les ventes ont chuté, des dizaines de milliers d'emplois sont supprimés. Il y aurait huit usines en trop sur les quelques dizaines du vieux continent.
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