C'est une nouvelle qui va soulager de nombreux foyers Français. La hausse de l'inflation a ralenti au mois de décembre à 5,9 % sur un an, contre 6,2 % en novembre. On constate exactement le même phénomène en Espagne et en Allemagne, où l'inflation annuelle de décembre est inférieure à celle de novembre. Cela signifie donc qu'il y a en ce moment un reflux de la hausse des prix, ou à tout le moins qu'elle se stabilise.
Parmi les catégories de produits qui ont vu leurs prix ralentir, on trouve l'énergie, qui a légèrement baissé en décembre, et les produits frais. Le reste des biens et des service a continué à augmenter, en particulier l'alimentation hors produits frais, qui est à 12,6 % sur un an.
Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le prix sur l'énergie est bien fiable puisqu'il est réalisé à partir de centaines de milliers de relevés de prix dans tout le pays du monde. Notez toutefois que si le prix de l'essence a baissé en décembre, il faut s'attendre en janvier à une nouvelle hausse à cause de la fin des ristournes sur les taxes qui étaient pratiquées jusqu'ici.
Sur l'essence cette accalmie risque d'être de courte durée. En revanche, pour le gaz et l'électricité, les cours ont déjà beaucoup baissé. Cela ne se voit pas ni dans l'indice ni dans nos factures, car les prix pour le consommateur sont bloqués avec le bouclier tarifaire. La chaîne de production des bien alimentaires et industriels manufacturés en Europe devrait d'ailleurs en profiter.
Cela devrait se traduire dans leurs prix progressivement d'ici quelques mois à condition que les cours ne repartent pas à la hausse d'ici là, sous le coup d'une nouvelle crise internationale.
Si l'un des moteurs responsables de la hausse des prix de l'énergie provoquée par la guerre d'Ukraine s'est éteint, une autre bonne nouvelle qui concerne l'augmentation des salaires est également très attendue. Ils devraient être d'au moins 4 %, la Banque de France pronostique même 6% sur l'année. Alors, si ces hausses de salaires sont les bienvenues, il faut toutefois s'attendre à ce que les prix des services augmentent par la suite. Bon an mal an, nous entrons dans un nouveau régime économique, où prix et salaires progresseront davantage.
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