Droits de douane : Stellantis va fermer temporairement une usine au Canada, l'envisage pour le Mexique

Face à l'instauration des nouveaux droits de douane par les États-Unis, Stellantis annonce la fermeture temporaire de son usine canadienne de Windsor et envisage des pauses de production au Mexique.

Le logo du groupe Stellantis (illustration).

Crédit : MARCO BERTORELLO / AFP

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Stellantis a décidé de fermer pour deux semaines son usine de Windsor, en Ontario, à partir du 7 avril prochain. Cette décision affectera environ 4.000 salariés. L'usine, qui produit des monospaces Chrysler Pacifica et des berlines électriques Dodge Charger, est directement impactée par les nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis sur les véhicules importés.

En plus de cette fermeture au Canada, Stellantis envisage des pauses de production dans ses usines mexicaines. Ces mesures pourraient également affecter les installations américaines de production de moteurs et d'emboutissage, qui dépendent des opérations canadiennes et mexicaines. Le groupe continue de discuter avec l'administration américaine pour atténuer les impacts de ces nouveaux droits de douane.

En visite fin mars à Windsor, le Premier ministre canadien, Mark Carney, a réagi en proposant de renforcer l'industrie automobile nationale et créer un réseau de construction "entièrement canadien" pour contrer les menaces américaines. Il a souligné l'importance de produire davantage de véhicules au Canada pour réduire la dépendance aux échanges transfrontaliers, rendus vulnérables par la crise commerciale.

Donald Trump a justifié ces droits de douane en accusant le Canada de "voler" le secteur automobile américain. Il encourage les constructeurs à relocaliser leur production aux États-Unis pour éviter ces taxes. Cette situation tendue pourrait entraîner une hausse des prix des véhicules, inquiétant les constructeurs et les consommateurs.

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