Deliveroo promet une prime exceptionnelle pour ses meilleurs livreurs
Afin de "remercier" ses livreurs et célébrer son entrée en Bourse, Deliveroo promet "une rétribution exceptionnelle de 10.000, 1.000, 500 ou 200 livres sterling". Environ 36.000 livreurs sont éligibles.
"Une rétribution exceptionnelle", de 10.000 à 200 livres sterling : c'est la promesse qu'a faite la plateforme de livraison alimentaire Deliveroo. Afin de "remercier" ses livreurs dans le monde et de célébrer son entrée en Bourse, Deliveroo "prévoit de verser un montant total de 16 millions de livres sterling (18,6 millions d'euros) à des livreurs partenaires sur les 12 marchés" sur lesquels l'entreprise est présente, annonce un communiqué.
Cela devrait se traduire par "une rétribution exceptionnelle de 10.000, 1.000, 500 ou 200 livres sterling" par livreur concerné, avec un versement moyen de "440 livres environ", précise l'entreprise. Ce fonds se concrétiserait le jour d'une introduction en Bourse, prévue à Londres mais dont la date n'a pas encore été dévoilée.
Environ 36.000 livreurs sont éligibles à cette prime. Pour pouvoir y avoir droit, ils doivent avoir plus d'un an d'activité et effectué au moins 2.000 commandes. "Les livreurs partenaires sont un pilier fondamental de notre activité, et nous voulons récompenser les efforts fournis, qui ont permis à Deliveroo de devenir l'entreprise qu'elle est aujourd'hui", souligne Will Shu, PDG et fondateur, dans le communiqué. "Depuis un an, ils ont permis à des restaurants de poursuivre leur activité, à des personnes vulnérables de se faire livrer et de rester à l'abri chez elles", ajoute-t-il.
2.000 employés et 100.000 livreurs
Créée à Londres en 2013, Deliveroo est présente dans 800 villes du monde où elle travaille avec 115.000 restaurants. Au total, l'entreprise compte quelque 2.000 employés et 100.000 livreurs.
Si l'entreprise a connu une forte croissance ces dernières années, elle a aussi été au cœur de nombreuses contestations à propos de ses pratiques sociales. Des mouvements de protestations en France et une condamnation en justice en Espagne ont pointé du doigt la précarité de ses contrats.
