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Cuisine : une enquête révèle que des épices vendues en France ont des anomalies

La qualité des épices vendues sur le marché français s'améliore mais "des anomalies persistent", comme l'a dévoilé fin août 2021 la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.

Des épices (image d'illustration)

Crédit : Ratul Ghosh / Unsplash

Capucine Trollion & AFP

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Le poivre, le safran ou encore le paprika font partie des épices que nous pouvons consommer quotidiennement. Mais que contiennent-elles vraiment ? La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a mené une vaste enquête de juillet à octobre 2019 sur 138 prélèvements vendus sur le marché français pour y répondre.

Ainsi, comme l'explique la DGCCRF dans un communiqué publié le 31 août dernier, les enquêteurs ont "notamment contrôlé que les épices commercialisées ne comportaient pas de colorants non autorisés, qu'elles n'étaient pas contaminées ou adultérées (présence d'amidon, de grignons d'olives...), et qu'elles vérifiaient les normes spécifiquement applicables à leur catégorie". L'enquête conclut que "bien que le taux d'anomalies soit plus faible que celui constaté en 2016 (26,4% en 2019 contre 50% précédemment), certaines d'entre elles persistent".

Les anomalies pointées du doigt sont "la présence de matières étrangères ou de substances de charge", qui cherchent à diminuer le coût de revient, mais aussi "de colorants exogènes, ou encore de défauts d'étiquetage", particulièrement sur des substances potentiellement allergènes.

Le safran épinglé

Le safran a été épinglé dans cette enquête de la DGCCRF, comme on peut le lire dans le communiqué : "Certains produits présentent un taux d'anomalie plus important, vraisemblablement en raison de leur coût particulièrement élevé (par exemple, seuls 15% des prélèvements de safran étaient conformes) et continuent donc à faire l'objet d'une surveillance soutenue de la part de la DGCCRF".  Et "un échantillon d'origan bio" n'a pas été jugé conforme par l'étude puisqu'il contenait "des résidus de pesticides (butoxyde de pipéronyle et chlorprophame)".

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