Le ministre des Finances Bruno le Maire reçoit ce mardi 12 janvier la Fédération Bancaire Française. Au menu, la dette des entreprises et les efforts supplémentaires que pourraient faire les banques. De quoi parle-t-on ? On parle des prêts, contractés par les entreprises pour survivre malgré la crise. Ces fameux prêts garantis par l'État. Les premiers PGE ont été contractés en mars dernier, et en théorie, il va falloir commencer à les rembourser.
Mais dans la vraie vie, c'est toujours la crise ! Les cafés et restaurants n'ont même pas rouvert, et rembourser maintenant, pour certains, c'est tout simplement impossible. Les organisations patronales alertent depuis plusieurs semaines sur le mur de la dette. Bercy en est conscient et les banques aussi. Tous discutent actuellement d'un délai supplémentaire d'un an, pour rembourser. La CPME demande même un prêt joker sur du long terme qui courrait sur 10 ans, et regrouperait toutes les créances des entreprises.
Mais dans l'ensemble, les banques jouent le jeu. Plusieurs d’entre elles, individuellement, ont déjà annoncé des reports de paiement, notamment le Crédit Mutuel, BPCE, et BNP Paribas. Mais un geste de tout le secteur bancaire reste très attendu.
De fait, les banques vont être un pilier pour les entreprises : elles le sont déjà depuis un an et le seront encore plus les prochains mois. Il faut savoir que les banques détiennent 130 milliards d’euros de prêts garantis par l'État. Des prêts distribués à 638.000 entreprises dans tous les secteurs.
Les banquiers ont littéralement entre leurs doigts, le cœur encore battant, la trésorerie d'une partie de l'économie. Et l'enjeu maintenant, ça va être de bien rebrancher tous les tuyaux, comme pour une opération à cœur ouvert. À la fois pas trop tôt, car des remboursements trop précoces risqueraient d’asphyxier l'économie, et en même temps pas trop tard, pour ne pas laisser trainer des dettes comme un boulet de créances aux pieds des chefs d'entreprise.
Évidemment, il y a des garde-fous pour la santé des banques. Les montants des prêts et la garantie de l'État qui assumera l'essentiel des impayés. Mais le poids des dettes existe et la banque de France le souligne. Plus la crise va durer, plus la reprise sera lente, et plus les faillites d'entreprises viendront fragiliser les banques.
On peut envisager qu'il y ait des restructurations de banques et des banquiers plus frileux pour accorder des prêts. En revanche, une crise massive comme en 2008, fort heureusement, au bout d'un an de Covid, on n'en est pas là.
+1,7%, c'est l'augmentation qui est à l'étude des factures d'électricité. Il s'agit d'une hausse moyenne des tarifs de 16 euros par mois pour les ménages. La décision officielle devrait être prise d’ici une quinzaine de jours.
13/20 à la SNCF. L'APLD, un accord d'activité partielle de longue durée, est en voie de finalisation avec les syndicats, pour des réductions d’activité de 15 mois. Le but de la SNCF, c'est de passer l'épreuve de la crise, tout en conservant les emplois. Les rémunérations fixes seraient maintenues à 100%, sans pertes de salaires. Un seuil plus généreux que le cadre légal de l'APLD.
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