La frénésie d’achats dans les supermarchés constatée au début du confinement s’est sérieusement calmée. Il n’y a plus d’embouteillages de caddies, et plus de chiffre d’affaires équivalent à celui de Noël.
De la fin février à début mars, les achats de produits alimentaires et de grande consommation ont grimpé de 6 à 10%. Le 16 mars, jour de l'annonce pressentie du confinement, les ventes ont progressé de 237%, selon la société d'études IRI. Puis, les ventes ont baissé de 22 % la fin de semaine des 21 et 22 mars. Les stocks étaient faits. Les supermarchés ont enregistré un tiers de visites en moins ces derniers jours.
Assiste-t-on à un retour à une consommation normale pour autant ? "Non, le volume est supérieur de 10% aux volumes habituels, explique François Lenglet. Probablement pour une raison très simple : il n’y a plus de cantine, plus de restaurant, donc les gens mangent chez eux le midi. Ils ont besoin de remplir davantage leur frigidaire."
Seulement 6% des Français habitent à moins de 5 minutes d’un hypermarché. Les grands perdants sont donc les grandes surfaces, parce qu’elles sont éloignées des lieux de vie et puis parce qu’il y a la peur de la contamination. De nombreux Français se disent "dans un supermarché il y a plus de monde, donc il y a plus de chances d’être contaminé". Les consommateurs préfèrent des surfaces plus accessibles et les livraisons en drive ont bondi de 65%.
>> Hors-série Lenglet-Co : crise du coronavirus, un podcast quotidien présenté par François Lenglet et Catherine Mangin, qui vous donne les clés pour tout comprendre des évolutions et révolutions provoquées par la crise du coronavirus en France, en Europe et dans le monde.
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