À la fin du mois d'avril, les prix de l'immobilier continuaient toujours d'augmenter malgré une mise à l'arrêt généralisée du secteur. Les ventes, elles, dégringolent après deux mois de confinement.
Le prix au mètre carré dans l’immobilier ancien enregistre 5,2 % de hausse annuelle. Au trimestre, le gain se chiffre à 2,6 %, selon les données du baromètre LPI-SeLoger, publié lundi 25 mai. "Sur un marché des logements anciens qui a connu une chute des ventes d’une brutalité et d’une ampleur jamais observées depuis le fin de la Seconde Guerre mondiale, la hausse des prix s’est poursuivie", note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre.
"Les prix n’ont reculé que dans 5% des villes de plus de 100.000 habitants", poursuit-elle. C'est le cas pour Bordeaux, Beauvais ou encore Nîmes. En revanche, certaines villes comme Mulhouse, Montreuil, Villeurbanne ou Metz ont vu augmenter leur prix de 10%. À Metz, le prix au mètre carré a augmenté de 12.4%.
Cette augmentation des prix, qui s'observe notamment dans les métropoles périphériques, s'accompagne d'une forte demande pour les maisons. "La progression des prix reste très souvent plus vive que dans le cas des appartements et elle s’est encore renforcée dans plusieurs métropoles", précise l'étude.
Elle peut s'expliquer par le fait que les ménages les moins nantis "ont quitté le marché proportionnellement plus que les autres, renforçant mécaniquement le déplacement de la courbe des prix vers le haut".
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