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Coronavirus : les géants français en grande difficulté
De nombreux grands groupes français ont affiché des résultats trimestriels catastrophiques en raison de la crise sanitaire, avec près de 22 milliards d'euros de perte en cumulé.
Le siège de Renault à Boulogne-Billancourt.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Les grandes entreprises françaises ont payé très cher la facture de la crise du coronavirus. L'addition est particulièrement salée pour les grands noms du capitalisme français puisqu'en l'espace de quelques jours, nos fleurons ont annoncé près de 22 milliards d'euros de perte en cumulé. Total, Renault, Airbus, la SNCF ou encore EDF sont concernés.
Rares sont ceux qui ont réussi à résister à la crise sanitaire. Renault par exemple a présenté, ce jeudi 30 juillet, les pires résultats trimestriels de sa longue histoire, avec une perte de 7,3 milliards d'euros tandis qu'Airbus, qui a pourtant l'habitude d'aligner de bons résultats, a annoncé la perte d'1,9 milliard d'euros et EDF a perdu 700 millions. Quant à Total, la perte est de 8,3 milliards d'euros sur six mois.
Néanmoins, quelques survivants du CAC 40 s'en sont mieux sortis. C'est le cas de L'Oréal, Danone, Safran ou encore Sanofi, qui a vu son chiffre d'affaires progressé avec 3,5 milliards de gains. Les géants du luxe, LVMH, Kering et Hermès restent largement dans le vert malgré le contexte et PSA a aussi réussi l'exploit de se maintenir en forme au premier semestre.
