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Des pommiers
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Les fenêtres nous inspirent ce matin et de préférence, les vieilles fenêtres que vous voulez récupérer. Car si vous changez vos fenêtres, surtout gardez les anciennes, on peut en tirer parti ! Et sinon vous pouvez vous adresser à un vendeur de fenêtre, généralement il en ont à la pelle dont ils ne savent que faire. Voici deux propositions récup'. La première, vous en faites un cadre pour mettre des photos. Et la deuxième, des portes de placard.
Pour le cadre photos, il est possible de le réaliser avec un châssis de fenêtre composé de trois petits bois, les baguettes qui sont collés sur le vitrage et le séparent en plusieurs parties. Vous pouvez les poncer et directement les suspendre au mur. Et d’ailleurs super astuce, une nouveauté pour remplacer le papier abrasif qui se casse quand on le plie, des feuilles qui sont doublées avec un côté en mousse, comme le soft roll de S.E.A. Une fois poncée, vous pouvez peindre la fenêtre, laisser la poignée, remplacer le vitrage par un miroir... les possibilités sont infinies.
Deuxième option récup', les fenêtres anciennes en portes de placard. Imaginons un meuble de cuisine bas de notre ami Suédois, remplacez la porte par une fenêtre de récup'. Vous n’êtes pas obligés d’en mettre partout dans la cuisine, juste un dans lequel vous rangerez la jolie vaisselle.
Et votre cuisine a tout de suite plus de cachet ! Ça fonctionne bien aussi si vous avez un placard inséré dans le mur. Le fermer par de vieilles fenêtres pour lui donner un air de maison de famille !
Soft roll de S.E.A : Présentation sous forme de rouleau dévidoir : à partir de 32,80 euros. Prix public indicatif.
Les cocottes sont de retour, avec la sortie d'un live : Cocottes, reines du Paris 1900. Ce qui est incroyable c’est que comme aujourd’hui dans la photographie de mode, ces images de papier étaient abondamment retravaillées. Blanchir un sourire, affiner une taille, corriger une dent mal implantée, camoufler une imperfection de la peau, rien n’était impossible pour les retoucheurs de talents employés par les grands studios, surtout Reutlinger. Des pratiques fréquentes, même si décriée par certains commentateurs.
Et il est possible de trouver ces cocottes dans les brocantes. Il faut dire que les clichés des studios Reutlinger se trouvaient partout. Le particulier pouvait les acquérir chez certains papetiers au format carte de visite afin d’alimenter une collection. Et pour finir, le client trouvait en abondance les frimousses des demi-mondaines sur les présentoirs à cartes postales. Alors aujourd’hui, toutes ces images sont aisément trouvables chez les brocanteurs, déclinées en cartes de visite, cartes postales, illustrations dans les revues...
Certains noms fascinent, comme celui de la célèbre Mata Hari, accusée de vendre ses charmes et des renseignements. Elle a été fusillée il y a 100 ans cette année. Vous pouvez trouver des cartes postales magnifiques en couleur du début du siècle pour une centaine d’euros la représentant en danseuse. Et puis il y a les images Reutlinger, déclinées sur tous les supports. Comptez entre 5 et 10 euros la carte postale, le double ou le triple pour les plus connus des modèles que vous pouvez retrouver dans des journaux de l’époque tel La mode illustrée, environ 15 euros le magazine.
Cocottes, reines du Paris 1900, aux éditions Parigramme, 24,90 euros, 190 pages.
On poursuit sur la thématique spéciale consacrée aux potages et autres veloutés délicieusement désuets, avec la vichyssoise, un dérivé du potage parmentier. Pour 6 personne à table, on prend 300 grammes de blancs de poireau, 600 grammes de bonnes patates à purée, et c’est tout ! Vous rincez vos légumes, vous épluchez les patates et vous taillez tout ça grossièrement. Vous faites revenir dans un gros copeau de beurre, gentiment, sans coloration, puis vous ajoutez un litre et demi d’eau et vous salez comme il faut.
Vous laissez cuire à petite ébullition pendant 15/20 minutes à tout casser, puis vous sortez le mixeur plongeant et vous mixez le tout. Ensuite, si vous avez un chinois sous la main, c’est le moment de faire appel à lui ! Cette passoire très fine va vous permettre d’obtenir une texture super souple, comme dans les grands restaurants. Ça permet de rendre la soupe un peu moins rustique et un peu plus chic.
Là, maintenant, vous ajoutez une cuillère à soupe de crème épaisse et vous laissez refroidir votre velouté. Prenez le temps maintenant de monter une crème fleurette en chantilly, vous ciselez de la ciboulette fraîche, et au moment de servir la crème vichyssoise, une quenelle de crème fouettée et une pincée de ciboulette, c’est fini !
Il est temps d’apprendre à greffer des pommiers anciens. S'il serait plus simple de semer des pépins, le souci, c’est qu'ils sont toujours de père inconnu, qui peut même être un pommier à fleurs. Du coup, les pommiers issus de semis donnent rarement de bonnes pommes. La greffe, c’est l’alliance entre deux pommiers. Un jeune, avec de belles racines, mais dont les fruits risquent d’être médiocres, c’est le porte greffe, et l’autre, un petit rameau que l’on coupe au bout d’une branche d’un pommier qui donne de bonnes pommes, c’est le greffon.
Après, l’opération magique, c’est de plaquer le greffon sur le porte greffe et de les maintenir jusqu’à ce qu’ils se soudent, que la sève passe de l’un à l’autre. Et qu’ils ne deviennent qu’un, avec la jeunesse du porte-greffe et les futures bonnes pommes du greffon. Il y a beaucoup de types de greffes, c'est tout un art. La plus simple, c’est la greffe anglaise. Les outils sont : un greffoir, un ruban élastique et une pince à linge !
Ci-dessus, un jeune pommier porte greffe, d'un mètre de long, plus les racines, guère plus gros qu’un crayon, et un greffon, 30 cm de long, de la même grosseur que le tronc du porte greffe. L'important c'est qu’ils soient de la même grosseur, c’est le secret d’une greffe anglaise. On les coupe tous deux en biais, cela donne deux sections de moins de 3 cm de long. Ces deux sections doivent être identiques. On les plaque l’une contre l’autre, avec des pinces à linge, le temps que l’on puisse fixer le tout avec le ruban élastique.
Jean François Bourlès, greffeur remarquable mais aussi grand pédagogue, vous donnera sur son site tous les trucs et astuces pour bien réussir une greffe. Il anime aussi des stages formations dans les parcs régionaux naturels. Comme celui du Gâtinais français à Milly-la-Forêt, ou du Verdon au nord de Marseille.
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