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Une pompe à essence (illustration)
Crédit : AFP / Philippe Huguen
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La Chine, le plus gros consommateur de pétrole au monde, tourne au ralenti en ce moment et achète moins. Les États-Unis, le premier producteur de pétrole au monde, devant l'Arabie Saoudite ou la Russie, produisent davantage grâce au pétrole et au gaz de schiste. Il y a d'un côté moins de consommation et de l'autre plus de pétrole, ça fait baisser les prix.
Paradoxalement, les tensions géostratégiques, pour le pétrole en tout cas, sont assez stables depuis quelques mois. D'abord, l'Europe s'est défaite de sa dépendance à la Russie depuis la guerre en Ukraine. Par ailleurs, tant que l'Iran n'entre pas dans le conflit israélo-palestinien, le marché pétrolier est assez stable.
Tous les prix énergétiques sont à la baisse en ce moment. Les hydrocarbures suivent les cours du pétrole, donc ça chute. Pour le fioul, c'est le moment de remplir la cuve. Du côté de l'électricité, c'est le moment de retourner chez les opérateurs alternatifs.
Il est compliqué de faire des prédictions sur l'évolution du prix du pétrole, mais pour l'instant, n'y a aucune raison pour que ça remonte. Les tarifs peuvent même encore baisser. Au moment des Gilets Jaunes, le prix du litre de diesel était à 1 euro 45. Il est autour d'1 euro 50 actuellement.
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