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BTP : pourquoi les vols d'engins de chantier sont-ils de plus en plus fréquents ?
Une étude Coyote, publiée ce mercredi 14 mai, pointe du doigt l'augmentation du nombre de vols d'engins de chantier. Les malfaiteurs profitent notamment des heures creuses pour commettre leurs méfaits.
Une pelleteuse devant un immeuble (illustration)
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Un fléau qui coûte chaque année des dizaines de millions d'euros aux entreprises du BTP. Les vols d'engins de chantier sont de plus en plus fréquents : plus 36% depuis deux ans d'après une étude Coyote publiée ce mercredi 14 mai.
Aujourd'hui, un vol sur trois concerne des mini-grues, des petites pelleteuses, des engins avec peu de protection et facilement transportables. "Les systèmes de protection actuellement en œuvre sur les machines de chantier sont extrêmement faibles. D'ailleurs, il y a une très faible variabilité des clés sur les mini-pelles. C'est-à-dire qu'avec une même clé, vous pouvez démarrer plusieurs mini-pelles de la même marque. Et donc ça, les filières criminelles, là aussi, vont pouvoir procéder en toute impunité à des vols", explique David Babin, directeur de Coyote Business, spécialisé dans les entreprises.
À l'origine de ces vols, 8 fois sur 10, ce sont des filières organisées qui profitent des heures creuses. "Un vol sur deux a lieu le week-end et 65% des vols ont lieu la nuit et donc sans surveillance ou avec des caméras qui peuvent être rapidement désactivées", précise David Babin au micro de RTL. Ensuite, tous ces véhicules sont expédiés à l'étranger, principalement en Europe de l'Est, avec au final un gros manque à gagner pour les entreprises, de l'ordre de 30.000 euros en moyenne par engin de chantier dérobé.
