Le marché automobile français est en forme depuis le début de l'année (+3% sur les six premiers mois de 2017). Les constructeurs français ont également dressé un état des lieux du parc automobile existant : jamais autant de véhicules n'ont circulé sur nos routes. Au total, 39,11 millions de véhiculent sillonnent nos routes. C'est une croissance de plus de 1,2%, soit deux fois plus que l'an passé et les années antérieures. Certes on est loin du boom que l'on a connu dans les années 60 et même 80 où, pendant cette période, le nombre de véhicules a été multiplié par quatre. Mais malgré toutes les prédictions qui nous annoncent régulièrement le déclin supposé de la voiture, on en est loin.
Dans le détail, on compte 91.000 autocars et autobus, 6 millions d'utilitaires et 32 millions de voitures particulières. Avec un taux d'équipement par ménage de 82%, Paris étant toujours la ville de France où l'on possède le moins de voitures (à peine quatre foyers sur dix).
L'âge moyen du parc frôle désormais les neuf ans. Pour vous donner une idée, il n'était que de six ans en 1990. Preuve de la longévité des modèles, mais aussi que la crise touche des ménages qui n'ont pas les moyens d'acheter du neuf. Ainsi on n'hésite plus à se tourner vers des autos âgées, voire très âgées. Pour preuve : depuis janvier, 16% des achats en occasion concerne des modèles de plus de seize ans. Un record.
Avec en circulation encore beaucoup de diesels : six véhicules sur dix. Même si cela s'équilibre désormais pour le marché du neuf. L'essence et le diesel sont déjà à égalité. Pour l'occasion, cela risque de prendre du temps. Si la baisse du gazole se confirme, il faudra une dizaine d'années pour que le parc essence redevienne plus important que le parc diesel, estiment les constructeurs.