C'est un vrai raz-de-marée qui déferle sur le monde
automobile. Le nombre de contrats de location a été multiplié par quatre en à
peine sept ans. Il représente aujourd'hui plus d'un tiers des financements pour
les voitures neuves. Tour d’horizon des différentes formules, avantages et
inconvénients.
Parmi les inconvénients, la difficulté pour arrêter la
location avant le terme du contrat. Toutefois, il existe des solutions, encore
peu connues du grand public, comme la possibilité de se séparer, ou au
contraire de reprendre un leasing à un autre automobiliste. Mais il reste
difficile d'échapper à la tentation. Et actuellement presque toutes les
publicités automobiles tentent de nous appâter avec des offres alléchantes.
Pour un loyer mensuel attractif, vous pouvez acquérir la
voiture neuve de vos rêves, parfois sans un centime d'apport. Comme une Mini à
moins de 300 euros par mois. On y trouve aussi les stars du marché comme la Clio
et la 208 ou encore la Dacia Sandero. Avec des offres qui peuvent être de seulement
trois euros par jour, difficile de ne pas se laisser tenter.
Il existe deux formules principales : la location avec option d'achat (LOA) et la location longue durée (LDD). Si le principe est le même - à savoir un loyer à payer chaque mois - la principale différence tient sur la possession ou non du véhicule. Avec la location avec option d'achat, on peut devenir propriétaire du véhicule à la fin du contrat. Et cela, à un prix défini d’avance, qui est fonction de ce qu'on appelle la valeur résiduelle, c’est-à-dire la valeur estimée du bien en fin de location.
La durée moyenne du contrat est
entre deux et quatre ans. Au début du contrat, le client doit verser un apport
qui équivaut à 10 à 15 % du prix de l’automobile. Avec la location longue durée
tout est compris : l'entretien, la révision, l'assurance. Votre budget est
défini à l'avance. Ce service tout compris, c'est en quelque sorte la tranquillité
d'esprit.
Mais quel est l'avantage de passer par ces deux formules ? D’abord
on peut rouler en voiture neuve même si on n’a pas d’argent disponible. Ensuite
la location longue durée c’est un peu la formule sans mauvaise surprise :
on paie sa mensualité, un point c’est tout. Au moindre souci mécanique on
ramène la voiture au concessionnaire, qui prend tout en charge, pas de risque
de frais imprévus. Et puis, on sait qu'une voiture se déprécie vite, de l'ordre
de 25 % la première année. Avec la location, plus de soucis pour revendre
sa voiture.
Mais tout n’est pas rose avec ces deux formules. Elles
fonctionnent comme lorsque vous louez une voiture, c'est le même principe. Il y
a donc des forfaits kilométriques. Par exemple si vous optez pour un forfait
compris entre 40.000 et 75.000 kilomètres, et que vous dépassez la limite,
comptez quatre à cinq centimes d'euros par kilomètre parcouru en plus.
De plus il faut être méticuleux. Si au terme du contrat vous
resituez le véhicule rayé ou cabossé, vous n'échapperez pas aux pénalités.
Lorsque vous rendez la voiture, un expert l'examine à la loupe : peinture, carrosserie, châssis,
pare-chocs, sellerie, pare-brise, pneus, jantes, optiques, rétros. Mais aussi
moteur, boîte de vitesses et embrayage. Rien ne lui échappe. Tout est
photographié et enregistré. Un petit conseil pour s’éviter les problèmes. Avant
le jour J, faites remettre votre voiture en état, en concession ou dans un
petit garage. Selon une enquête d'Auto-Plus cela vous permet d'économiser de 25 à 50 % sur la note, car
les tarifs pratiqués par les loueurs sont exorbitants.
Enfin autre contrainte quand on s'engage dans un leasing,
difficile d'en sortir. Il est généralement difficile - pour ne pas dire impossible
- d'arrêter le contrat en cours de route. Ce qui peut vite devenir un souci en
cas de perte d'emploi, de divorce ou si votre permis vous a été retiré.