1. Accueil
  2. Actu
  3. Eco Conso
  4. Radars : comment l'État va censurer les avertisseurs
1 min de lecture

Radars : comment l'État va censurer les avertisseurs

La future Loi d’orientation des mobilités prévoit un article qui permettra aux forces de l'ordre de censurer, dans certains cas, les avertisseurs de radars.

La France représente le premier marché de l'application Waze
Crédit : Flickr
Radars : comment l'État va censurer les avertisseurs
00:04:43
Christophe Bourroux
Je m'abonne à la newsletter « Économie »

C'est une info qui va intéresser tous ceux qui utilisent les boîtiers type Waze ou Coyotte. Le gouvernement  avait déjà annoncé que les forces de l’ordre pourraient censurer dans certains cas les avertisseurs de radars. Eh bien cela se précise. En effet, les journalistes d’Auto Plus ont découvert cela dans la future Loi d’orientation des mobilités.

Un article permettra aux forces de l’ordre d’exiger des sociétés qui gèrent ces avertisseurs de radars qu’elles les inertes sur une zone géographique précise et pendant un laps de temps défini.

Le but du gouvernement est que certains types de contrôles de police et de gendarmerie ne soient plus signalés. Il s’agit des dépistages d’alcoolémie, de stupéfiants mais aussi des contrôles liés à une alerte enlèvement ou à un attentat. 

Comment cela va se passer ?

Si un contrôle de police est organisé sur un rond-point, les forces de l’ordre chargées de ce contrôle pourront demander à ce que les avertisseurs de radars soient désactivés dans un rayon de 3 km et pendant une durée qui ne pourra excéder 3 heures s’il s’agit d’un dépistage d’alcool ou de stupéfiants. Mais ce délai pourra être étendu jusqu’à 24 heures s’il s’agit d’une alerte enlèvement ou d’un attentat.

Concrètement, cela veut dire que la fonction communautaire de ces avertisseurs de radars sera désactivée. Les automobilistes ne pourront plus se signaler mutuellement la présence d’un contrôle.

Les contrôles de vitesse exclus ?

En théorie, cette censure ne concernera pas les contrôles de vitesse. Ce ne sera possible que pour les quatre motifs déjà évoqués : alcool, drogue, alerte enlèvement ou attentat.

Mais rien n’empêcherait, a priori, des gendarmes de faire un contrôle de vitesse dans le périmètre de 3 km à proximité d’un contrôle d’alcoolémie. Dans ce cas, le contrôle de vitesse en question ne pourrait pas être signalé par les automobilistes.

En revanche, il faut préciser que les cabines radars fixes resteront toujours signalées par les avertisseurs, tout comme les bouchons ou les accidents.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte