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ArcelorMittal : pourquoi le sidérurgiste envisage de supprimer 600 postes dans sept sites en France

ArcelorMittal prévoit de supprimer 600 postes en France, en raison d'un manque de compétitivité et d'un transfert de fonctions vers l'Inde, suscitant l'inquiétude des syndicats.

Un employé d'Arcelor Mittal travaille sur le site de Dunkerque, dans le nord de la France, le 11 février 2022

Crédit : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Julie Morisseau & AFP

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Le 11 février 2025, il était déjà question de supprimer des postes dans sept sites du nord de la France. Ce mercredi 23 avril, le sidérurgiste ArcelorMittal confirme la tendance : le groupe envisage de supprimer 600 emplois en raison du manque de compétitivité de l'acier en Europe et d'un transfert vers l'Inde de certaines fonctions support de tous ses sites européens, a indiqué la direction du groupe à l'AFP. 

Les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient quelque 7.100 salariés, sont concernées. "C'est l'hécatombe", a réagi auprès de l'AFP Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque. "On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire", a-t-il prévenu, indiquant être "en réunion de crise depuis le début de l'après-midi". 

ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, doit annoncer ses résultats pour le premier trimestre 2025 mercredi 30 avril.

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