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"Ça ne sert à rien à des gens d'avoir autant d'argent" : le PDG de Doctolib (1,2 milliard d'euros de patrimoine avec ses cofondateurs) pas opposé à la taxe Zucman

Le patron de Doctolib est "100% OK" avec l'idée d'une taxe sur les hauts patrimoines pour plus de "justice sociale", alors que la taxe Zucman est au cœur des débats sur le budget à l'Assemblée. "Il faut de la justice sociale", selon Stanislas Niox-Chateau.

Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et PDG de Doctolib, en 2022.

Crédit : JOEL SAGET / AFP

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Gabriel Zucman : "L'ISF ne fonctionnait pas", l'économiste défend sa mesure pour taxer les plus riches

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Baptiste Marin

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Taxe Zucman ou pas taxe Zucman ? Cette question est au centre du débat depuis plusieurs semaines. Stanislas Niox-Chateau, le cofondateur et PDG de Doctolib, a assuré, ce mardi 28 octobre, qu'il n'était pas opposé à la mise en place de cette taxe. "Il faut de la justice sociale", a souligné le patron de la plateforme au micro de France inter.

"Je suis désolé de le dire, et peut-être à contre-courant, mais je pense que ça ne sert à rien à des gens d'avoir autant d'argent pour vivre", a également déclaré Stanislas Niox-Chateau. Cette proposition de l'économiste Gabriel Zucman vise à taxer les contribuables ayant au moins 100 millions d'euros de patrimoine avec un impôt minimum de 2 %. Elle est actuellement discutée à l'Assemblée nationale. 

"Par contre, je pense qu'il ne faut pas déposséder les entrepreneurs, les familles françaises de leur entreprise (...) quelle que soit la taille de ces entreprises", a néanmoins affirmé Stanislas Niox-Chateau. La mise en place d'une taxe Zucman est défendue par la gauche mais critiquée par les macronistes et par la droite. Pour tenter de les convaincre, le PS a proposé une alternative, une taxe Zucman revisitée. Cette nouvelle version prévoit d'instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales. 

"Je pense que la souveraineté française est là. Elle est que des familles, des entrepreneurs comme moi, partent de rien et créent des technologies et des IA qui peuvent concurrencer les Américains et les Asiatiques, avec une éthique qui est différente", a aussi avancé Stanislas Niox-Chateau sur France Inter. 

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