1er mai : quels commerces sont autorisés à ouvrir ?

Après les boulangers, c'est au tour des fleuristes. Leur fédération réclame l'autorisation de faire travailler ses salariés le 1er mai, revendiquant le caractère essentiel de leur activité. Mais que dit le code du travail ? Selon lui, il faut que le commerce réponde à une mission de service public ou à un besoin essentiel. C'est le cas d'un hôpital ou d'une maison de retraite. 

Aussi, un commerce vecteur de lien social peut être considéré comme essentiel, c'est notamment l'argument qu'avancent les fleuristes. À l'inverse, la vente de produits périssables et saisonniers n'est pas un critère valable.

Il n'y a donc pas vraiment de liste précise. Selon la justice, le caractère essentiel d'un commerce est évalué au cas par cas. La seule fois où une liste a été établie, c'était pendant la pandémie. Le gouvernement avait alors autorisé certains commerces à rester ouverts pendant le confinement comme les magasins d'alimentation, les librairies, les boulangeries ou encore les salons de coiffure. 

Faire évoluer la loi ?

À noter qu'il n'y a aucune autorisation à obtenir avant le 1er mai, mais le patron pourra être amené à se justifier a posteriori s'il est contrôlé par l'inspection du travail. Si elle juge que l'activité aurait pu être arrêtée, le litige se réglera au tribunal. Un cadre légal peu protecteur des artisans que le gouvernement veut faire évoluer. Il assure qu'une proposition de loi est en cours de préparation à l'Assemblée nationale.