La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a mis en garde la ville de Valenciennes mardi 3 août concernant l'usage de son dispositif de vidéoprotection fourni par Huawei. Des caméras de surveillance au "caractère particulièrement intrusif". Les habitants de la commune jugent ce dispositif "oppressant" et ont "l'impression d'être fliqués".
"Les dispositifs d'analyse automatisée des caméras, qui vont analyser toute la ville, ne sont pas nécessaires", assure Arthur Messaud, juriste à La Quadrature du Net, invité sur RTL. Son association, qui lutte pour la défense et la promotion des libertés fondamentales dans l'environnement numérique, partage le même avis que la Cnil concernant les caméras fournies par Huawei à Valenciennes, "la police ne s'en sert pas vraiment, c'est juste pour faire plaisir à Huawei, leur offrir une vitrine française".
"Ce qu'on apprend et ce qu'on voit de plus en plus clairement, c'est que tout ça ne sert à rien", poursuit le juriste. "Ils (Huawei) ont fait un coup de pub très fort. Le maire de Valenciennes est très fier de son partenariat avec Huawei, du coup il parle de Huawei partout. Huawei espère comme ça accéder à de nouveaux marchés", analyse Arthur Messaud.
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