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Variant Deltacron : ce que l'on sait des premiers cas détectés en France

Après avoir été détecté au Royaume-Uni il y a quelques semaines, Santé publique France a indiqué ce lundi que 10 cas de la recombinaison entre les variants Delta et Omicron avaient été diagnostiqués en France.

Un homme fait un test PCR de détection du coronavirus à Laval

Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Théo Putavy

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Les cas de recombinaison entre les variants Delta et Omicron, appelée Deltacron, font l'objet d'une surveillance renforcée en France, d'autant plus depuis la détection de dix premières mutations de ce genre dans plusieurs régions françaises

C'est ce qu'a révélé Santé publique France (SPF) lundi 28 février dans sa dernière analyse de risque sur les variants émergents. Dix séquences suspectes ont été détectées au 21 février alors que "des analyses complémentaires sont en cours pour confirmer ces résultats". Pour rappel, un patient est infecté par le variant Deltacron lorsqu'il contracte simultanément plusieurs souches de virus, ici Delta et Omicron

SPF rappelle qu'"avant l’émergence d’Omicron, très peu d’événements de recombinaison ont été rapportés en raison de la proximité génétique des virus". Or, Delta et Omicron appartenant à des lignées différentes, les recombinaisons sont plus susceptibles de se réaliser. 

Des révélations inquiétantes ?

Le 11 février dernier, l'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) avait annoncé avoir identifié chez une malade contaminée au Covid-19 cette "mutation" issue de la combinaison de Delta et Omicron. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alors classé ce nouveau variant dans la catégorie "sous surveillance", à la différence de Delta et Omicron, toujours qualifiés de "préoccupants". C'est ce qui avait rassuré l'épidémiologiste Antoine Flahault. Contacté par RTL.fr, le professeur à la faculté de médecine de Genève assurait que "nous pouvons être rassurés" car "le nouveau variant n’occupe pas de place significative dans l’épidémiologie mondiale du coronavirus". 

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De son côté, SPF reste prudente et annonce qu'il "est difficile de prédire quelles seront les caractéristiques des recombinants par rapport aux variants dont ils sont issus, et donc leur impact en cas de circulation dans la population". La dizaine de séquences suspectes laisse "penser que ce variant circule à niveau très bas depuis mi-janvier". Une faible diffusion qui peut être due à la forte immunité des Français suite aux nombreuses contaminations aux variants Delta et Omicron ces derniers mois. 

Quoi qu'il arrive, le risque de mutations et de nouveaux variants reste toujours élevé. "Il y a eu des variants du Sars-Cov-2 et il y en aura d’autres, indubitablement", nous avait confié Antoine Flahault.

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