Le 11 novembre pourrait prendre une nouvelle résonance en Europe avec les menaces du président turc Erdogan de renvoyer les jihadistes qu'il détient dans ses geôles vers les pays dont ils sont originaires. Plus de 100 détenus seraient aux mains de la Turquie qui ne cache pas son envie de s'en débarrasser coûte que coûte.
La menace "est d'autant plus crédible que Monsieur Erdogan nous a habitués à des menaces extrêmement sérieuses depuis pratiquement une décennie, indique Fréderic Encel, c'est un moyen de pression extrêmement efficace". "L'objectif est double, selon le géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient, que les européens n'interviennent pas du tout en Syrie et la poursuite d'aides économiques".
"La France joue avec les principes dont celui de porter secours à des enfants et leurs mères en danger de mort mais aussi avec le feu", explique William Bourdon, avocat de jihadistes et de familles de jihadistes. "La France viole ses obligations internationales en relégitimant la peine de mort", ajoute-t-il.
"Si la justice irakienne considère que ces hommes ont perpétré des crimes sur son sol, cette justice a le droit de les juger, estime Fréderic Encel, mais on ne peut pas considérer qu'on doit laisser des citoyens risquer la peine de mort". Il y a toujours la possibilité de "négocier" pour transformer la peine de mort en prison à vie. "Il vaut mieux les accueillir même si c'est compliqué et difficile que prendre le risque qu'ils retournent dans les bras de Daesh", conclut William Bourdon.
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