Nous sommes encore en hiver, mais certains phénomènes qui interviennent normalement au printemps, voire en été, sont déjà apparus. C'est le cas des moustiques. Même si leur présence n'est pas aussi importante qu'en été, les températures plus douces ont déjà amené certains moustiques à pointer le bout de leur nez dans certaines régions, notamment dans le sud.
Ainsi, comme l'indiquait un entomologiste urbain sur France 3 PACA : "Une des particularités du moustique tigre, c'est que ses œufs résistent à la sécheresse (...) D'année en année, il arrive à s'adapter. Les températures qu'on a en ce moment y sont pour beaucoup". Mais des gestes peuvent être déjà faits pour limiter leur prolifération, notamment en vidant ou changeant les eaux, en extérieur, pour ne pas qu'elles deviennent des eaux stagnantes, favorables aux œufs de moustiques.
Également, les températures de cet hiver ne correspondent pas aux moyennes de saison et ont battu des records. Par exemple, début janvier, dans certaines villes, comme Strasbourg par exemple, dix degrés de plus que la normale ont été enregistrés. Les anticyclones et le manque de pluie n'ont pas permis de remplir les sols et les nappes phréatiques d'eau, faisant se poursuivre une sécheresse déjà présente depuis cet été en France.
Enfin, généralement moins présents en hiver, les pollens sont revenus plus rapidement que prévu. Ainsi, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), dans 24 départements, la plupart dans la partie sud du pays, l'impact sanitaire prévisionnel des pollens est élevé. Sur le reste du territoire, il est moyen. Sans pluie, qui colle les pollens au sol, ces derniers se retrouvent ainsi dispersés dans l'air.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.