Les personnes allergiques s'en sont vite rendu compte : le nez qui coule, les yeux qui piquent et un sommeil dégradé. C'est ce que décrit Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue : "Nos patients ont commencé à se plaindre de symptômes, 15 jours déjà avant l'alerte qui a été lancée par le RNSA."
Le RNSA, c'est le Réseau national de surveillance aérobiologique. Il a classé six départements du Grand-Est en alerte rouge de risques d'allergie au pollen, surtout de noisetiers. Mais toute la France est concernée, en vigilance jaune. Dans le sud, c'est plutôt le frêne qui est concerné.
Le problème est que cette situation est plutôt très rare en janvier, et avec les changements climatiques, cela ne va pas s'arranger : "Les patients qui vont être le plus embêtés, sont les patients qui sont allergiques à plusieurs allergènes, parce qu'ils n'auront pas de répit entre les différentes saisons", indique le pneumologue.
Elle rappelle qu'il faut aérer son logement quand les pollens sont moins présents dans l'air, "au moment où les températures sont les plus basses, donc tôt le matin. On évite d'aérer dans la journée, et on aère tard le soir, quand la température est retombée."
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