Les écologistes continuent inlassablement de se déchirer. Ils se haïssent et rêvent de se jeter les uns les autres au bac au compost avec les épluchures de carottes et les crottes du teckel. Dans l’imagerie populaire, l’écolo c’est un type poilu qui sent la croûte de fromage et débite des copeaux pour ses toilettes sèches en sifflotant du Maxime Le Forestier, mais en réalité ce sont des tueurs, des suceurs de sang. Nosferatu, à côté de Cécile Duflot, c’est l’âne Trotro qui pionce.
Jeudi, François de Rugy, l’un des leaders d’Europe Écologie Les Verts, s’en va, pile pour la rentrée, ce fainéant n’avait pas envie de reprendre le boulot. Selon lui, son parti est "en pleine dérive gauchiste", chose qui n’arrivera jamais au Bloc Identitaire. Rugy découvre maintenant que les gonzes nous parlent des sans-papiers et de Gaza 24/24h et jamais de la disparition des morses, ces bêtes qui ont les dents de Jean-Marc Morandini, mais qui ne sont pas en conflit avec Israël et ne votent pas, et qui donc ne les intéressent pas. Emmanuelle Cosse, la chef des Verts, a été jusqu’à affirmer que la France devait accueillir tous les migrants, d’ici deux ans démographiquement on dépasse l’Inde. Même Mélenchon, qui est habité par les fantômes d’Hugo Chavez et de Lénine (ils se partagent son vieux corps usé), n’a pas osé dire un truc pareil.
Vendredi, Jean-Vincent Placé, un socialiste déguisé en vert, claque lui aussi la porte, désespéré. Ça fait trois ans que pour devenir ministre il fait la danse du ventre devant Hollande qui a longtemps cru que c’était une égyptienne typée un peu bizarrement envoyée par le général Al-Sissi contre un Rafale.
Placé, de Rugy, ce qui les branche, ce n’est pas le sort des Roms, la sortie du capitalisme, ces trucs de gauche. Non, c'est le pouvoir.
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