Tanguy Pastureau : la folie "Guignols"

On n’a parlé cette semaine que des Guignols de Canal +. Les Guignols ce sont ces marionnettes qui contiennent plus de plastique mou que Zahia et qui nous faisaient hurler de rire. Chirac qui dit "mangez des pommes", le commandant Sylvestre qui veut tout péter, on a vieilli avec ça. Mais mercredi on apprend que Vincent Bolloré, le président de Vivendi, un type bien pourtant puisqu’il est breton, veut supprimer les Guignols.

 
Bolloré avait dit dans une interview "Se moquer de soi-même c’est bien, se moquer des autres, moins bien", donc selon sa théorie je ne devrais faire que des chroniques sur moi, or Nicolas Bedos fait déjà ça. Dans un monde où chacun ne rirait que de lui, la jeune Nabilla déclarerait "Ah j’ai quand même l’air bête de m’être faite tuner comme une 205 de nordiste" et Alain Juppé, dans son clip de campagne filmé au Père Lachaise, dirait "Votez pour moi, à l’âge que j’ai, je peux vous dire que vous ne le ferez qu’une fois".
 
Bref, Vincent Bolloré a l’air d’avoir autant d’humour qu’un djihadiste syrien à qui on propose une double galette saucisse.
 
Immédiatement, la France s’emballe. Claude Bartolone, président de l’assemblée, un dortoir où les gens pioncent assis, comme un poulailler sauf que personne ne pond, crie qu'il faut sauver les Guignols. Et il n'est pas le seul...