Stellantis : "On ne va pas le regretter", Jean-Pierre Mercier, délégué Sud, réagit au départ de Carlos Tavares

C'était prévu, mais pas si tôt. Carlos Tavares n'est plus le patron de Stellantis. Le processus de succession avait été lancé dès le début du mois d'octobre mais plusieurs désaccords ont précipité son départ. Sa démission a été actée dimanche 1er décembre. 

C'est la fin d'un règne de 10 ans, marqué par la fusion réussie entre PSA et Fiat Chrysler, mais aussi par des erreurs stratégiques qui ont fait plonger les ventes ces derniers mois et par un management sans état d'âme, d'où la satisfaction de Jean-Pierre Mercier, délégué Sud de Stellantis. 

"On ne va pas le regretter. Il a massacré des dizaines et des dizaines de milliers d'emplois. Il avait programmé la fermeture de deux usines en France, celle de Douvrin dans le nord qui fabrique des moteurs thermiques et puis l'usine de Poissy. Donc on ne va pas du tout le regretter", martèle-t-il.

"La seule question qu'on se pose, c'est quel est le montant du chèque de son départ de sa retraite chapeau, de son parachute doré. On n'attend pas du tout que ce remplaçant change de politique tant la guerre économique entre constructeurs automobiles fait rage, et cette guerre, ils le font avec la peau des travailleurs et sur le dos de la société", s'indigne-t-il sur RTL.