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SOS Homophobie constate une hausse des actes anti-LGBTQ+ dans l'espace privé

À l'occasion de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, l'association SOS Homophobie publie un rapport qui souligne une "une réorientation des violences" LGBTphobes dans l'espace privé.

Le drapeau arc-en-ciel est le symbole de la communauté LGBTQ+

Crédit : iStock / Getty Images Plus

Pauline Paillassa & AFP

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L'association SOS Homophobie a enregistré une hausse des signalements des actes anti-LGBTQ+ dans l'espace privé, au sein de la famille et dans le voisinage, en 2020, année marquée par deux confinements, indique l'association dans son rapport annuel publié lundi, et relayé notamment le magazine Têtu.

Au total, l'association a collecté 1.815 témoignages. C'est moins que l'année précédente mais SOS Homophobie explique ce chiffre par la pandémie et les confinements successifs qui ont entravé ses activités de prévention et d'information. Ainsi, pendant les quinze premiers jours du confinement, la ligne d'écoute de SOS Homophobie n'a pas pu assurer sa permanence, le temps d'adapter son fonctionnement au restrictions de déplacement.

Comme l'année dernière, Internet concentre la majorité des violences LGBTphobes, avec un pic particulièrement élevé pendant le premier confinement.

Une victime sur dix est mineure

Les violences dans le milieu familial et dans le voisinage sont en hausse. En 2019, les violences dans le cadre familial et dans le cadre du voisinage représentaient respectivement 10% et 8% des signalements. En 2020, ils représentent chacun 13% des violences.

À écouter aussi

Ces violences prennent la plupart du temps la forme d'insultes, de harcèlement, et même de menaces. De plus, une victime sur dix est mineure.

Cette augmentation s'explique notamment par le confinement et par l'augmentation du temps passé chez soi. La réduction d'interactions sociales a également développé un fort sentiment de mal-être et de repli sur soi, qui a accentué la vulnérabilité des personnes LGBT.

Le voisinage est ainsi le deuxième contexte où les personnes LGBTQ+, en particulier les hommes gays, ont le plus de risques de subir une agression physique.

Pour certaines victimes, le déménagement a été la seule issue possible pour se tirer de ces situations, mais cette échappatoire est toutefois souvent inaccessible aux personnes en situation de précarité.

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