SNCF : un projet d'accord entre la direction et les syndicats de cheminots sur la table jusqu'au 14 juin

Les syndicats de cheminots et la direction ont passé leur journée et leur nuit du 6 juin à négocier dans les bureaux de la SNCF à Montparnasse. C'était l'ultime séance de discussion sur l'accord d'entreprise à propos du temps de travail, alors que la grève entre dans sa deuxième semaine.

Aucun commentaire à la sortie de la CGT, ni d'ailleurs de Sud-Rail. Si les deux syndicats avaient voulu exprimer leur colère, ils l'auraient fait tout de suite devant les micros et les caméras. De toute façon, il ne faut jamais s'attendre à ce que la CGT crie victoire, elle ne peut pas se le permettre par rapport à Sud-Rail qui renchérit toujours. Elle a, en outre, trop peur de se faire prendre à rebrousse-poil par sa base et les non-syndiqués. Le syndicat majoritaire fait donc profil bas. Il va maintenant consulter les grévistes sur le terrain en mettant en avant deux choses : la grève a permis d'obtenir 18 heures de négociation avec la direction et l'organisation du travail est préservée.

L'organisation actuelle du travail est reconduite. Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports s'y était engagé il y a dix jours auprès de la CFDT et de l'Unsa. Encore fallait t-il que ce soit fait par la direction de la SNCF elle même et devant la CGT et Sud-Rail. C'est à ça qu'a servi cette réunion marathon. On verra dans les heures qui viennent si les grévistes ont été convaincus. Pour sa part, la direction de la SNCF a annoncé qu'après 19 heures de négociation, un projet d'accord sur l'organisation du temps de travail serait sur la table. "Un texte d'accord d'entreprise finalisé est ouvert à la signature jusqu'au 14 juin", a précisé la SNCF.

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